Latifi a pris des gardes du corps depuis son crash à Abu Dhabi
F1. Nicholas Latifi a révélé, après la présentation de la nouvelle Williams FW44, qu'il avait pris une équipe de sécurité depuis son crash à Abu Dhabi et reçu le soutien de Lewis Hamilton concernant les menaces de mort reçues.
Ce crash à Abu Dhabi à quelques tours de la fin du Grand Prix a semé le chaos entre la FIA et les directeurs de courses des écuries de Red Bull et de Mercedes provoquant une situation ubuesque et menant au sacre de Max Verstappen.
Les détracteurs du pilote Red Bull ou les pro Hamilton ont donc vu en Nicholas Latifi un bourreau tout trouvé. Recevant plusieurs menaces de mort dans les jours qui s'en suivirent, le pilote canadien avait alors publié un communiqué pour faire part de cette situation. Il est revenu ce mardi sur cette information en expliquant qu'il avait depuis pris une équipe de sécurité lors de ses déplacements.
« C'est quelque chose que nous avons considéré. Cela ressemble à des gens mal intentionnés mais en réalité vous ne savez pas à quel point ces menaces sont réelles ou non. »
« Il ne peut s'agir que d'une seule personne qui décide de passer aux actes sur un million de menaces pour que cela devienne très sérieux : un fan un peu bourré à l'aéroport, un gars qui est toxicomane ou un gars qui a des opinions extrêmes... »
« Donc de retour à Londres après quelques jours, j'ai pris une équipe de sécurité selon ce que je faisais, notamment pour aller en vacances d'hiver. »
Soucieux de ce problème, Lewis Hamilton a contacté Latifi quelques jours après son communiqué pour échanger sur le sujet.
« Il m'a envoyé un message après. » confirme-t-il. « J'ai eu en contrepartie de ces menaces plein de messages attentionnés de membres d'équipes ou de gars d'autres sports mécaniques et c'était super de leur part et très encourageant. »
« Je sais que ce n'est pas la première fois que ça arrive dans ces circonstances. Je sais que récemment, quelques joueurs anglais ont été concernés après avoir manqué des pénalties à l'Euro. »
« Moralement, c'est de notre devoir de faire passer ce message sur les réseaux sociaux et d'expliquer qu'il ne faut pas le faire. On doit travailler dessus. »