Pierre Gasly et Alain Prost comparent leur entrainement de pilote de F1


Si dans les années 1980, « on avait jusqu'à 3-4 séances d'essais par semaine » toute l'année, explique Alain Prost, ce n'est plus le cas en F1 moderne et principalement pour des raisons de diminution des budgets.
Désormais, les pilotes doivent s'entraîner physiquement pour réussir à contrer les G subit lors des Grand Prix. Des machines de musculations sont utilisées, notamment pour les muscles du haut du corps et autour de la nuque, mais également des machines dans l'objectif d'optimiser les réflexes.
« Par rapport à notre période, c'est la vraie différence. Ils ont 23 courses, du simulateur mais ils ne font plus d'essais privés. Alors que nous, on avait 3-4 séances par semaine. »
« On faisait de l'entrainement physique, mais pas aussi poussé. On avait fait des essais avec cette machine pour la nuque et on s'est aperçu que c'était pas bon pour moi. » explique Le Professeur. « On avait beaucoup d'essais et on se faisait une musculature naturellement alors qu'eux ils sont obligés de la faire dans les salles. »
Pierre Gasly confirme que l'entrainement est essentiel aujourd'hui.
« Personne peut ressentir les forces, la concentration que ça demande, la chaleur qu'il fait dans les voitures, car on perd jusqu'à 2 à 3 kilos dans la voiture, tout ça en roulant à 350 donc on peut pas perdre la lucidité dans ces conditions. Ca demande beaucoup de conditions physiques. » explique Pierre Gasly.
« Il y a plusieurs types d'exercices : physique, mentale. Il y a des courses qui sont plus compliquées physiquement et notamment pour Monaco, lorsqu'on roule près des rails si longtemps, ça devient un challenge de rester à un niveau d'attention extrême. »