Stefano Domenicali : Avoir une grille compétitive est plus important que de nouvelles écuries
F1. Pour le président de la Formule 1, assurer la compétitivité de la grille actuelle est bien plus important pour le spectacle que d’intégrer de nouvelles écuries au championnat.
La candidature du géant automobile américain Andretti est toujours sujette à débat. En effet, Michael Andretti a annoncé il y a quelques temps vouloir monter son écurie de Formule 1 pour 2024. Seulement, pour accéder à la grille, il faut d’une part que toutes les écuries soient d’accord, mais également que la F1 approuve. Et pour l’instant, Stefano Domenicali a d’autres priorités.
La question divise dans le paddock. Si certains voient la plus-value que pourrait apporter Andretti dans la catégorie reine des sports automobiles, d’autres, comme Mercedes, sont bien plus sceptiques.
« Nous avons beaucoup de demandes. », a expliqué Stefano Domenicali. « Combien ? Plus d’une… et moins de huit ! Il y a ceux qui ne cachent pas leurs intentions, même en plus, et il y a ceux qui gardent leurs intentions confidentielles. Personnellement, je ne crois pas que le nombre d’équipes en Formule 1 soit une limite du point de vue du divertissement. », a-t-il confié.
« Je crois que la priorité est de travailler à améliorer la compétitivité de certaines équipes déjà présentes. Je ne pense pas qu’augmenter le nombre d’entrées apporte une plus-value, à moins qu’elles soient des équipes d’une qualité exceptionnelle. », a complété Domenicali.
Un plafond budgétaire à prendre en compte
Qui plus est, la partie financière n’est pas à négliger dans cette décision. « Il y a deux questions ouvertes à considérer. », a-t-il expliqué à propos des finances et du plafond budgétaire. « La première est le contrôle. Car si ceux qui doivent réguler oublient quelque chose, c’est tout le système qui s’effondre. Aujourd’hui, il ne faut pas seulement vérifier l’aspect technique, un contrôle financier très strict est tout aussi important. C’est pour cela que la FIA cherche à s’équiper pour être plus robuste dans son rôle de garant. », a ajouté Stefano Domenicali.
« Le deuxième point concerne certaines variables très difficiles à prévoir avec le lancement des règles financières. L’inflation prend une direction imprévisible, et les coûts de transport ont augmenté ces dernières semaines, d’une manière impossible à anticiper. Il y aura des discussions pour trouver les bonnes solutions, mais toujours en partant du principe que tout le monde doit avoir les mêmes possibilités », a-t-il conclu.