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Le moteur Renault n'est "qu'à 10 chevaux"des meilleurs d'après Szafnauer

F1. Après un début de saison prometeur, Alpine se satisfait des progrès réalisés sur son moteur. Même si elle manque encore de fiabilité, la nouvelle unité de puissance a rapproché l'écurie française des meilleurs.

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Le moteur de l'A522 n'est pas loin des meilleurs.
© Alpine / Le moteur de l'A522 n'est pas loin des meilleurs.

Il semble loin le temps où le moteur Renault était raillé pour son manque de fiabilité qui provoquait chez Red Bull notamment de nombreux abandons en 2018. Cette saison Alpine performe bien, et c'est en grande partie dû à son moteur, très compétitif. Si l'écurie française ne pointe qu'au cinquième rang des constructeurs, l'A522 a démontré qu'elle avait le niveau pour viser haut. Fernando Alonso aurait pu signer un top 4 en Q3 à Melbourne sans une défaillance de son unité de puissance.

Pour Otmar Szafnauer, le directeur de l'écurie, les progrès réalisés sur le moteur ont rapproché Alpine des équipes de tête. « Nous avons fait un pas en avant sur l'unité de puissance. Nous sommes probablement à environ 10 chevaux des meilleurs, quelque part au milieu. Je pense que [l'usine de] Viry a fait un travail brillant. C'est à nous maintenant de continuer à développer la voiture.», s'est réjouit l'ancien directeur d'Aston Martin.

Alpine peut se satisfaire des progrès affichés en terme de performance, mais ne doit pas pour autant oublier la fiabilité. Fernando Alonso n'a pu marquer que deux points cette saison, trahi par deux fois par son moteur à Djeddah (abandon en course), et Melbourne (panne en Q3). L'écurie française a déjà laissé échappé de précieux points dans la bataille serrée du milieu de tableau.

En début de saison, Laurent Rossi, le PDG d'Alpine, avait annoncé clairement qu'il préférait avoir « un moteur rapide qu'un moteur fiable. » Chose qui semble se vérifier même si Alpine n'a pas connu autant de problèmes de fiabilité que Red Bull, par exemple. Fernando Alonso en est déjà à son troisième moteur en autant de courses, ce qui l'obligera à en utiliser à minima un quatrième durant la saison.

Or, ce nouveau changement dépassera les limites règlementaires de trois moteurs par saison autorisés et conduira à une pénalité pour l'Espagnol. Alpine va devoir parfaire la fiabilité de son unité de puissance pour continuer de jouer le haut du tableau et réduire, peut-être, l'écart qui la sépare de Mercedes pour être la troisième force du plateau.


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