Hamilton : "La voiture de cette année n'est pas ma pire voiture"
F1. Lewis Hamilton estime que la W13 n'est pas la pire qu'il ait été amené à piloter depuis le début de sa carrière en F1.
La saison de Lewis Hamilton est jusqu'à présent très compliquée. Après un podium inaugural à Bahreïn, le pilote Mercedes rencontre de nombreuses difficultés à régler sa monoplace et se trouve souvent devancer par son nouveau coéquipier George Russell.
Cette situation rappelle au septuple champion du monde les difficultés rencontrées lors de la saison 2009. A l'époque, le Britannique pilotait pour McLaren et défendait son premier titre mondial obtenu la saison précédente. L'année 2009 marquait un tournant dans l'histoire de la F1. L'introduction d'une toute nouvelle réglementation technique ayant eu pour conséquence un bouleversement de la hiérarchie par rapport aux années précédentes. D'une lutte McLaren-Ferrari en 2008, le titre s'est jouée entre Brawn GP et Red Bull en 2009.
La McLaren MP4-24 de Hamilton était une voiture largement dominée en performances en début de saison. L'équipe de Woking ayant raté le tournant technique, il avait fallu du temps aux hommes de Martin Whitmarsh pour remonter la pente. McLaren réussit malgré tout à remporter deux courses grâce à Hamilton, en Hongrie et à Singapour.
Le numéro 44 n'a pas hésité à comparer sa situation actuelle à celle d'il y a 13 ans : « La voiture de 2009 était de loin la pire voiture que j'ai conduit. La voiture actuelle n'est pas loin de cette expérience. » Et d'ajouter : « Le scénario de 2009 ? C'était seulement ma troisième année dans le sport et c'était une nouvelle génération de voitures. Je me souviens de la tête du chef aérodynamicien lors des essais hivernaux qui me disait : "Nous avons atteint notre objectif". »
« Les nouvelles règles prévoyaient 50% d'appui en moins sur les voitures alors lorsque l'équipe m'a indiqué qu'elle avait conçu une voiture avec 50% d'appui en moins, je me suis dit : "Cela ne sonne pas très bien". Mais je n'avais pas beaucoup d'expérience avec l'équipe et dès les premiers essais, nous nous sommes aperçus que certaines équipes avaient plus d'appuis que l'année précédente. »
« Cette saison est différente car personne n'a dit en début d'année que nous avions atteint notre objectif. Nous avons été super innovants dans le design et notre soufflerie nous disait que nous avions de très bons appuis et malheureusement, il y a des choses que nous ne pouvons pas voir en soufflerie, comme le marsouinage. Nous avons rencontré ce problème qui est plus dur à résoudre que ce que nous avions imaginé. »
Le pilote Mercedes qui a terminé 13ème du Grand Prix d'Emilie-Romagne conclut : « Ce qui ne tue pas, rend plus fort. Nous trouverons la solution d'une manière ou d'une autre. »
