L'idée de quitter la F1 n'a "pas traversé l'esprit"de Toto Wolff

Si on vous avait dit que Mercedes ne serait pas dans la lutte pour le titre 2022 il y a encore quelques mois, vous n'y auriez certainement pas cru. Pourtant, l'écurie allemande a (un peu) manqué la révolution règlementaire et a produit une W13 capricieuse, loin du duo de tête en termes de performance.

Sans être pour autant catastrophique (troisième au classement constructeurs), Mercedes n'est clairement pas en mesure de se battre pour des victoires à la régulière. Quant aux deux podiums obtenus par Hamilton à Bahreïn et Russell à Melbourne, ils ont été permis par la mauvaise fortune des pilotes Red Bull et Ferrari. A Bahreïn, les deux Red Bull n'ont pas vu le drapeau à damiers et ni Sainz, ni Verstappen ne l'ont vu à Melbourne.

Si la saison est encore longue et que le développement va jouer une place prépondérante, pour l'instant le contraste est saisissant entre l'équipe qui a outrageusement dominé la dernière décennie pour s'offrir huit titres constructeurs consécutifs, et Mercedes version 2022. Le directeur de l'équipe Toto Wolff, aussi actionnaire à 33% de l'écurie, vis une période difficile comme tous les salariés de Mercedes. Pourtant, l'Autrichien assure que malgré les difficultés, il n'a jamais songé à partir.

« Le problème est que je suis mort sans ce que je fais ici. L'activité dans l'équipe, le développement, c'est ce que j'apprécie vraiment. La Formule 1 est en plein essor. Du côté des revenus, les choses vont très bien et c'est ce que je veux faire toute ma vie. À cet égard, ça ne m'a pas traversé l'esprit de me dire : ça y est c'est la fin », explique Toto Wolff.

Interrogé sur la suite de la saison et le raté de la W13, Wolff s'est montré conciliant avec ses équipes. « Je pense que vous ne pouvez pas désapprendre ce que vous savez faire. Mais ensuite la piste nous montre autre chose. Il s'agit aussi de toujours rester humble, et c'est ce que nous sommes, et de dire : "Merde, on s'est vraiment trompé." et de l'accepter. », détaille Wolff.

« Sous ma direction, nous avons fait un huit sur huit et maintenant, nous nous sommes vraiment trompés, ce n'est pas comme si nous n'étions qu'à trois dixièmes. Il n'y a personne qui soit infaillible. Nous voyons cela en ce moment. Mais l'équipe est capable de renverser la vapeur. », espère l'Autrichien.