Le tracé de Barcelone a révélé les faiblesses de la Williams
F1. Pour Nicholas Latifi, le Grand Prix d'Espagne a révélé que la FW44 avait un temps de retard sur toutes les autres voitures du plateau dans certains domaines.
16ème et 18ème à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, les Williams ont brillé par leur manque de rythme. Considéré comme la pire force du plateau, Barcelone n'a pas montré d'améliorations et la FW44 semble toujours très loin de pouvoir jouer les points à la régulière.
Si Alex Albon a réussi par deux fois à marquer quelques unités, c'est plus grâce à des performances exceptionnelles du Thaïlandais, que grâce à la voiture elle-même. De son côté, Nicholas Latifi enchaine les courses comme un fantôme, remarqué en ce début de saison uniquement par certaines erreurs et incidents lors des premiers Grand Prix.
Le Canadien a estimé qu'il avait vécu à Barcelone son « pire vendredi en trois ans » à cause des performances de la FW44 lors des séances d'essais. « Cette piste dépend tellement de la force descendante maximale, donc bien que l'équilibre ne soit pas parfait, ce tracé a révélé que nous en manquons », ajoute Latifi.
Le tracé catalan a révélé à tout le monde les difficultés de la Williams. « Ce tracé est une piste référence pour tout le monde. [...] Nous sommes toujours l'une des plus rapides dans les lignes droites et de loin et nous sommes très, très lents dans les virages, en particulier dans les virages rapides, par rapport à tous les autres. Cela rend la gestion des pneus tellement plus difficile. Vous glissez constamment. Donc ça donne certainement, je pense, quelques bonnes infos pour les gars de retour à l'usine », explique le Canadien
La course d'Alex Albon a également été rendue compliquée par une forte dégradation des ses gommes, qui l'a fait terminer le Grand Prix derrière son coéquipier.