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Grand Prix d'Azerbaïdjan : Les Tops/Flops de la rédaction

F1. A Bakou, Verstappen assure, Mercedes rayonne pendant que Ferrari plonge et que le marsouinage commence à devenir un sérieux problème. Motors Inside livre son Tops/Flops du Grand Prix d'Azerbaïdjan.

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Verstappen est le grand vainqueur de ce week-end à Bakou.
© Red Bull / Verstappen est le grand vainqueur de ce week-end à Bakou.

Top 3 :


Verstappen, l'envolée au championnat

Pour ceux qui en doutaient, Max Verstappen a montré ce qui faisait de lui un grand champion. Encore une fois dominé par un Sergio Perez bouillant en essais libres et en qualifications, le Néerlandais a répondu de la meilleure des manières sur la piste. Parti troisième, il lui aura fallu 14 tours pour dépasser Sergio Perez et prendre la tête grâce à une excellente gestion de ses gommes (Leclerc s'était arrêté avant).

La suite ? Un cavalier seul de près de 40 tours pour remporter sa cinquième course de la saison, son premier succès à Bakou. Surtout, grâce à l'abandon des deux Ferrari, il reprend un matelas confortable sur ses poursuivants avec 21 points d'avance sur Perez et 34 sur Leclerc. La voie royale vers un second titre.


Mercedes, un podium et des gros points

Huitième course, huitième top 5 : "Mister Consistency" (Monsieur Régularité), George Russell, n'a jamais aussi bien porté son surnom. Le jeune Britannique a réalisé un nouveau week-end parfait. Parti cinquième sur la grille, il a réalisé une course très propre et sereine pour aller chercher son troisième podium de la saison grâce aux abandons des deux Ferrari. Tout ça sans jamais avoir été inquiété. Il est désormais quatrième du classement à 17 points seulement de Leclerc.

Pour Hamilton, le dimanche a été un peu plus agité. Un peu moins bien qualifié que son coéquipier (7ème), le septuple champion du monde a dû jouer des coudes pour se frayer un chemin dans le peloton. A la défaveur d'un premier arrêt un peu long, il ressort onzième.
Mais grâce à des jolis dépassements sur Ocon, Tsunoda et Gasly et un très bon rythme, Hamilton parvient à accrocher une excellente quatrième place, derrière son coéquipier. Il repart avec le titre honorifique de pilote du jour en prime.


Gasly et Vettel en feu comme l'an passé

Sebastian Vettel et Pierre Gasly ont l'air d'apprécier le tracé de Bakou. Respectivement deuxième et troisième l'an dernier, les deux pilotes ont réalisé une excellente course. Sebastian Vettel est parvenu à hisser son Aston Martin en Q3 pour la troisième fois de la saison. Parti 9ème, l'Allemand a été solide d'un bout à l'autre du Grand Prix pour aller chercher une belle sixième place avec de jolis dépassements à la clé. Seul bémol : une erreur au virage 3 en tentant de dépasser Ocon qui lui fait perdre deux places en début de course.

Vettel termine derrière Pierre Gasly, surprenant cinquième. Le Français avait réussi une belle qualification, sa meilleure de la saison, en partant sixième. Grâce aux abandons des deux Ferrari et à un excellent rythme de course, le Normand a tenu la quatrième place pendant un long moment. Mais sa stratégie conservatrice à un seul arrêt a eu raison de lui en fin de course. Avec des gommes bien plus fraîches, Lewis Hamilton l'a déposé, mais comme lui disait son ingénieur à la radio, une cinquième place est déjà un excellent résultat pour lui et pour Alpha Tauri.

Flop 3 :


Ferrari, la fiabilité mise à mal

Comment Charles Leclerc a-t-il pu passer d'une avance de 19 points sur Max Verstappen en arrivant à Barcelone à un retard de 34 points en partant de Bakou, trois courses plus tard ? Le manque de fiabilité du moteur Ferrari est un des éléments de réponse. Comme à Barcelone où la victoire lui tendait les bras, Leclerc a dû abandonner à cause d'une défaillance de son unité de puissance.

Un coup dur au championnat pilotes, mais également au championnat constructeurs puisque Carlos Sainz, lui aussi, n'a pas vu le drapeau à damier à cause d'un problème hydraulique. Un zéro pointé qui est d'autant plus inquiétant que les écuries clientes du moteur Ferrari n'ont pas été en veine non plus ce dimanche. La Haas de Kévin Magnussen et l'Alfa Romeo de Guanyu Zhou ont également connu des soucis mécaniques et n'ont pas terminé la course.

Quatre abandons de quatre monoplaces motorisées par Ferrari : l'usine de Maranello a du pain sur la planche pour identifier et régler le problème au plus vite, avant que le titre ne devienne définitivement hors de portée.

Le marsouinage, un problème qu'il va falloir vite régler

Le marsouinage commence à devenir un problème plus qu'urgent pour certaines écuries. Mercedes, notamment, a été la principale équipe à en souffrir ce week-end au point que Lewis Hamilton en avait des douleurs au dos insupportables à force de subir les rebonds incessants de sa monoplace.

Les Ferrari également ont été très sujettes au marsouinage, comme la plupart des écuries. George Russell avait appelé à des changements alors que pour lui « c'est une question de temps avant que nous assistions à un accident majeur. » Le tracé de Montréal ce week-end avec ses longues lignes droites, devrait être à nouveau le théâtre d'une course à rebondissements, à tous les sens du terme.

Latifi - Schumacher, même combat ?

Les week-end se suivent et se ressemblent pour Nicholas Latifi et Mick Schumacher. Les deux pilotes sont les seuls de la grille à n'avoir toujours pas marqué le moindre point cette saison. Au-delà de l'aspect purement comptable, leur niveau en piste commence sérieusement à interroger.

Pour Nicholas Latifi, ce n'est pas vraiment une surprise : la Canadien a subi la loi de George Russell pendant deux ans chez Williams, puis celle d'Alex Albon cette année. Il termine dernier à Bakou à presque une minute de la voiture qui le précédait et ses principaux faits d'armes ont été une pénalité sur la grille (à cause de son équipe) et une seconde en piste pour non respect des drapeaux bleus (qui l'enjoignent à s'écarter pour laisser passer les leaders).

Ses crashs à répétition et son manque de rythme mettent son baquet de plus en plus péril. Il est difficile d'imaginer Williams le conserver l'an prochain, malgré son apport financier conséquent.

Pour Mick Schumacher, la sensation est toute autre. Après avoir étrillé son coéquipier Nikita Mazepin l'an passé, tout le monde s'attendait à le voir rivaliser avec Magnussen dans une Haas enfin capable de se battre pour les points. Mais il n'en est rien : l'Allemand est en grande difficulté et ce week-end encore, il est passé complètement à côté.

Avant dernier, loin derrière le reste de la grille mais tout de même devant Latifi, Schumacher va devoir très vite redresser la barre s'il ne veut pas, lui aussi, voir son avenir en Formule 1 s'assombrir.


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