Grand Prix d'Azerbaïdjan - Le bilan des francophones


Une course marquée par le double abandon des Ferrari...
Et de quatre monoplaces motorisées par Ferrari. Si le week-end de Charles Leclerc s'est parfaitement déroulé jusqu'au départ du Grand Prix. La course a été purement cauchemardesque pour le Monégasque.
Après un départ moyen où il perd sa première place arrachée de la plus belle des manières samedi, face à un Sergio Perez plein de hargne, Charles Leclerc doit une nouvelle se rendre à l'évidence : sa F1-75 est très rapide et convient parfaitement à son pilotage, mais elle manque cruellement de fiabilité.
Le pilote leader de la Scuderia Ferrari quitte Bakou troisième du championnat du monde des pilotes à 19 longueurs de Perez et 38 de Verstappen.
Si son état d'esprit demeure positif et combattant, et sa motivation intacte, nous pouvons nous demander jusqu'à quand ? Il faudra impérativement faire coup double sur le circuit Gilles Villeneuve.
Un Pierre Gasly retrouvé et un Esteban Ocon résiliant
Avec une monoplace plus docile et un circuit qu'il apprécie, Pierre Gasly a su se montrer convaincant. Et s'est une réelle joie de le retrouver aux avants postes.
Toujours dans le peloton de tête en essais libres, le Français réussi sa meilleure qualification de l'année en validant le sixième rang.
Une course solide et pleine d'audace lui ont permis de boucler la course au cinquième rang. Auteur d'un beau dépassement sur Daniel Ricciardo, il a su se montrer autoritaire pour ne pas de faire dépasser juste après sa belle manœuvre.
Malheureusement, il lui a manqué un train de pneus durs pour couvrir la stratégie Mercedes lors du déploiement de la seconde voiture de sécurité virtuelle, il n'a rien pu faire pour contrer le retour de Lewis Hamilton.
De son côté, Esteban Ocon était englué dans un peloton du midfield aux performances très proches.
Son Alpine n'est pas la plus efficace, et pour contrer leurs adversaires les pilotes ont du choisir de rouler avec peu d'appuis aéro.
Cette stratégie leur a donné l'avantage en ligne droite, mais en virages la gestion était plus compliquée.
C'est avec brio que le pilote Normand réussi à accrocher une très belle 10ème place.