Ocon partage de l'inquiétude quant au tarmac de Montréal
F1. La F1 se rend sur le tracé Gilles Villeneuve au Canada pour la première fois depuis 2019, ce qui suscite une inquiétude chez Esteban Ocon.
Bien que l'Alpine souffre moins du marsouinage que la Mercedes par exemple, Esteban Ocon rapporte en avoir souffert lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan dans les longues lignes droites du circuit. Ce week-end canadien risque de poser des problèmes similaires.
En effet, la piste montréalaise possède des caractéristiques similaires à celle de Bakou, avec de longues lignes droites et des freinages forts. Esteban Ocon a déjà roulé à plusieurs reprises sur ce circuit, avec souvent de bons résultats (P6 en 2017).
Il témoigne quant à son inquiétude pour ce week-end : « Je pense que ce sera un challenge différent [comparé à Bakou]. Les lignes droites sont plus courtes, bien qu'elles soient quand même un peu longues, vous devez beaucoup rouler sur les vibreurs et c'est un circuit de base assez bosselé. »
« Ça va être intéressant, car ça fait longtemps que nous n'avons pas couru là-bas. On sait qu'il y fait très froid l'hiver et assez chaud l'été, donc on ne sait pas comment la piste a pu évoluer ».
Une piste asphaltée inutilisée pendant quelques années subit les conditions climatiques environnantes et peut au fil du temps se déformer, créant des bosses ou des creux dans la route. Ces multiples bosses pourraient, en complément des rebonds déjà présents sur les voitures, présenter un gros défi pour les pilotes.