Le moteur n'est pas en cause dans l'abandon de Pérez
F1. Contraint à l'abandon après seulement huit tours de course, Sergio Pérez a été victime de la fiabilité de sa Red Bull.
Le Grand Prix du Canada marque un coup d'arrêt dans la série de résultats de Sergio Pérez. Après trois podiums consécutifs dont une victoire à Monaco, le pilote mexicain a dû mettre pied à terre après moins de dix tours de course. Il s'agit là du deuxième abandon de la Red Bull numéro 11 après le Grand Prix inaugural de la saison à Bahreïn, là aussi sur problème de fiabilité.
Devant la presse autrichienne, Helmut Marko, le directeur sportif de l'écurie Red Bull, a révélé ce qui a contraint son pilote à abandonner. « C'est la boîte de vitesses qui a cassé. Elle était en fin de vie mais elle aurait dû tenir. On soupçonne qu'il pourrait s'agir d'une conséquence de l'accident de Sergio en qualifications, même s'il n'a pas directement touché quelque chose en lien avec la boîte. C'est de la malchance mais nous avons vu avec Leclerc à quel point il était difficile de dépasser dans le trafic. » Pour rappel, Pérez était treizième sur la grille et devait cravacher pour remonter dans le peloton.
Marko a également ajouté qu'un autre problème aurait pu affecté l'autre Red Bull, celle de Verstappen. « Notre préoccupation pour Max était du côté des températures de freins. Nous étions inquiets de ce côté-là. Dans la première partie de la course, nous étions à la limite des températures au niveau des disques et des tampons. »
Ce léger coup de chaud n'a pas empêché Verstappen de remporter sa sixième victoire en neuf Grands Prix cette saison. Au championnat, il dispose désormais d'une avance de 46 points sur son coéquipier et d'une marge de 49 points sur Leclerc.