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Russell : Nouveau Grand Prix, nouveau top 5

F1. George Russell ne semble pas décidé à arrêter sa série impressionnante de top 5. Le jeune britannique estime que Mercedes a une nouvelle fois optimiser au maximum ses résultats à Montréal.

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George Russell n'a jamais figuré en dehors du top 5 cette saison.
© Mercedes / George Russell n'a jamais figuré en dehors du top 5 cette saison.

En neuf Grand Prix, George Russell est entré à neuf reprises dans le top 5. La régularité du jeune britannique est tout simplement exceptionnelle. Ce week-end à Montréal, Russell partait pourtant depuis la 8e place sur la grille, après un pari en Q3 la veille qui n'a pas fonctionné.

Il n'aura fallu que cinq tours à la Mercedes au numéro 63 pour remonter en cinquième position, juste derrière son coéquipier Lewis Hamilton, après avoir dépassé Mick Schumacher, Esteban Ocon et Kevin Magnussen à l'épingle. Avec la chute au classement de l'Alpine de Fernando Alonso devant eux, les Mercedes sont finalement 3e et 4e à l'arrivée, le septuple champion du monde grimpant sur son deuxième podium de la saison devant son coéquipier de 24 ans.

« En tant qu'équipe nous n'aurions pas pu faire un meilleur résultat, » estime George Russell après l'arrivée. « Nous croyions que nous pourrions finir devant les Haas et les Alpine, c'était juste Leclerc et Checo [Pérez] qui nous préoccupaient un peu. »

Malgré une W13 qui semblait plus à l'aise ce week-end, Russell se veut prudent et juge qu'il reste encore un long chemin à parcourir. « Je pense que les qualifications semblaient prometteuses parfois, mais le déficit de rythme réel par rapport aux équipes de tête était vraiment important. Donc même si sur le papier on pouvait y voir une sorte d'amélioration, nous sommes encore un peu loin de la où nous devons être. Nous n’avons pas encore fait beaucoup de progrès, mais nous travaillons toujours aussi dur que possible pour combler cet écart. »

Après les différents problèmes rencontrés par Ferrari sur les derniers Grand Prix, George Russell n'est qu'à 15 longueurs de Charles Leclerc. Un exploit lorsque l'on voit l'écart de performance entre les deux machines, mais qui révèle également l'optimisation impressionnante de Mercedes et du jeune britannique.

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