La presse italienne acerbe envers Ferrari après le Grand Prix de Hongrie


Au cours du Grand Prix, les suiveurs ont enragé devant la stratégie de Ferrari, en particulier sur celle de Charles Leclerc. La Gazzetta dello Sport titre : « Ferrari. Flop stratégique : voici ce qu'il n'a pas fonctionné avec la chaîne de commandement », critiquant assez sévèrement le choix stratégique de l'écurie italienne disant même que « le muret de Ferrari a fait perdre le titre de championnat du monde », aussi bien à Charles Leclerc, que le titre constructeur. Après avoir pointé du doigt les stratèges Ferrari, la Gazzeta encense ceux de chez Red Bull, et plus particulièrement Hannah Schmitz, ajoutant que « toute l'équipe (Red Bull) faisait un meilleur travail que le rival. »
Même son de cloche chez Tuttosport qui titre, « Catastrophe Ferrari en Hongrie. Verstappen triomphe devant les Mercedes. » Le média à même parlé de « hara-kiri » pour Charles Leclerc, critiquant une nouvelle fois la stratégie de Ferrari. Alors que le Monégasque était en tête, son muret l'a fait rentrer pour chausser des pneus durs. Choix stratégique « inexplicable » qui pourrait laisser des traces « sur le plan psychologique, qui risque de peser sur une perspective globale. » Avant d'ajouter qu'il fallait même surveiller Mercedes qui se rapproche dangereusement. En effet les Flèches d'Argent n'ont désormais plus que 30 points d'écart avec l'écurie italienne.
La Corrierra Della Sera souligne, en plus de la stratégie défaillante, des arrêts au stand beaucoup trop longs coûtant beaucoup trop de temps à Carlos Sainz. Malgré ces contretemps, l'Espagnol est parvenu à finir devant certains concurrents comme Sergio Perez.
L'ensemble des grands quotidiens papiers italiens se sont accordés sur les titres : « Désastre de Ferrari ! »
Du côté de Sky Italia, il y a plus de mesure dans les propos. Bien que la stratégie soit pointée du doigt : « En se découvrant inopinément si fragile, Ferrari a aussi perdu sa lucidité face au mur. » Qualifiant ainsi le choix des pneus durs comme étant un choix suicidaire alors que les écuries étaient déjà au courant que ces pneus pouvaient être une seconde plus lents que la moyenne avec une difficulté pour les faire monter en température alors que la piste n'était qu'à 26 degrés. En revanche le média nuance en disant que Ferrari n'aurait de toute façon pas pu jouer la victoire mais que seul un podium était possible.
Cette énième erreur semble avoir définitivement réduit à néant les espoirs de titre de la firme de Maranello, et ce, malgré avoir développé une des voitures les plus rapides du plateau. La pause devrait faire du bien à Ferrari qui doit maintenant se concentrer sur Mercedes qui se montre de plus en plus menaçant dans les rétroviseurs.