Lewis Hamilton explique sa mauvaise relance à Zandvoort
F1. Le Britannique a expliqué avoir changé de mode moteur trop tard lors de la relance, lorsqu'il s'est fait dépasser par Max Verstappen.
Max Verstappen n'en a fait qu'une bouchée. En fin de course, Valtteri Bottas a été une nouvelle fois contraint à l'abandon en raison d'un problème de fiabilité sur son Alfa Romeo. La monoplace immobilisée en pleine ligne droite a nécessité l'intervention de la safety car. La situation a profité à Lewis Hamilton qui s'est retrouvé en tête du peloton.
Mais, lors de la relance, le Britannique s'est immédiatement fait dépasser par son rival pour le championnat, la saison dernière, avec des gommes tendres fraîches. Si ce paramètre pouvait expliquer ce changement de leadership si tôt après le restart, Lewis Hamilton assure qu'un autre facteur a joué en sa défaveur.
« Je suis passé en mode course en retard, mais j'étais en mode course dans la ligne droite. [Les Red Bull] étaient simplement très rapides en ligne droite », a-t-il expliqué. Pourtant, son ingénieur Peter Bonnington lui avait rappelé d'activer ce mode moteur, lui octroyant 160 chevaux supplémentaires, provenant du MGU-K.
Mercedes face à un déficit de vitesse de pointe
Malgré un déficit de vitesse de pointe de la Mercedes face à la Red Bull, sur cette courte ligne droite, sans DRS, Lewis Hamilton aurait certainement pu résister à l'assaut du Néerlandais. Il aurait certainement, dû, par la suite rendre les armes face à un pilote qui évoluait à domicile, avec des gommes fraîches.
Ce problème de vitesse de pointe reste un gros problème pour Mercedes puisque la W13 perd beaucoup de temps dans les lignes droites par rapport à ses concurrents.
« Je pense que ce que nous devons examiner, c'est notre manque de vitesse en ligne droite. Notre voiture génère trop de traînée. Avant de corriger ça, ce sera très difficile de se battre avec [Red Bull] en ligne droite, surtout sur un circuit où il est difficile de dépasser. Il ne faut jamais dire jamais mais la probabilité [de pouvoir dépasser une Red Bull] est inférieure à 50% », assure Toto Wolff, le patron de Mercedes.
Le prochain rendez-vous, à Monza, risque d'être une nouvelle fois compliqué pour l'écurie allemande, où sur ce circuit, la vitesse prime face à l'aérodynamisme.