Grand Prix d'Italie - Le tops/flops de la rédaction
F1. Max Verstappen a remporté dimanche son 5e Grand Prix consécutif et conforte un peu plus son avance abyssale sur ses concurrents lors d'une course qui s'est terminée sous Safety Car, à la déception du public.
Les tops du Grand Prix de F1 d'Italie
La remontada de Carlos Sainz depuis le fond de la grille
Lancé depuis le fin fond du plateau, en 18e position, après des pénalités suite à un changement de pièces moteur, le pilote espagnol a réalisé une remontada digne du Barça face au PSG en 2017. Carlos Sainz a dépassé ses concurrents avec une facilité presque déconcertante pour venir se loger à la 4e position, derrière George Russell. Il espérait même finir sur le podium, mais c’était sans compter sur une intervention exceptionnellement lente de la Safety Car en fin de course. « J’étais un peu frustré à la fin. Évidemment, le podium était très proche - dans les derniers tours, je rattrapais George à 1,5 seconde - j’étais très rapide à ce moment-là », a déclaré le pilote Ferrari après la course. « Malheureusement, la Safety Car est sortie après une très bonne course, une course où j’avais beaucoup de rythme. » On en oublierait presque son week-end de malheur Zandvoort.
Un Nyck de Vries flamboyant et dans les points pour sa première course
Son nom est sur toutes les lèvres après son remplacement surprise d’Alex Albon, qui a souffert d’appendicite ce week-end. Nyck de Vries a brillé à Monza, d’abord en qualification en se plaçant dans la Q2, et surtout en course dimanche. Il a confirmé son talent naturel à bord d’une Williams à laquelle il est peu habitué et a tenu bon pendant tout le Grand Prix, perdant à peine une position et s’inscrivant dans les points, à la 9e place. Sans oublier son titre de Pilote du jour, au passage. Tout le monde en redemande et se demande désormais quand le pilote néerlandais s’installera pour de bon dans une Formule 1, surtout dans celle d’un Nicholas Latifi particulièrement décevant…
Un Max Verstappen que l’on n’arrête plus
Qui aura la peau de Max Verstappen ? La question ne se pose même plus, alors que le champion du monde en titre s’envole un peu plus à chaque Grand Prix. C’est lisse, c’est propre, c’est presque trop facile pour le pilote Red Bull. La Ferrari de Charles Leclerc est incapable de tenir le rythme, même si la Safety Car en fin de course aurait sans doute promis une relance enflammée, en remake d’Abu Dhabi 2021. À la différence de ce dernier que le Grand Prix d’Italie s’est terminé cette fois sous l’intervention de la voiture de sécurité – on y revient ci-dessous. Notons qu’au passage, Max Verstappen rafle son premier Grand Prix d’Italie.
Mention honorable tout de même pour George Russell, alias Mister Consistency, qui termine pour la 6e fois consécutive dans le top 4, et signe son 7e podium de la saison. Le pilote britannique est pour le moins impressionnant, à tel point qu’on en oublierait qu’il ne s’agit que de sa première saison chez Mercedes.
Les flops du Grand Prix d’Italie
La FIA et l’intervention interminable de la Safety Car
La FIA et les interventions de la voiture de sécurité en fin de course, ça promet toujours de grands débats le lundi suivant. Non provoquée ici par Nicholas Latifi, une fois n’est pas coutume, mais par Daniel Ricciardo à cause d’un problème technique, l’intervention des stewards pour dégager la McLaren de la piste s’est éternisée, à tel point que les commissaires ont décidé d’en rester là, et de conclure la course sous Safety Car. Un final bien décevant et critiqué par de nombreuses écuries, Ferrari en tête, alors que Charles Leclerc aurait pu tenter une percée sur Verstappen dans les derniers tours.
Que l’on soit d’accord ou pas avec la décision de la FIA, il serait appréciable que la direction mette de l’ordre dans ses notes et se cale une fois pour toutes si oui ou non, on termine un Grand Prix sous Safety Car. Votre avis ?
Les deux Alpine hors des points
Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas pour l’écurie française. Après avoir intégré le top de la rédaction la semaine dernière pour une grande forme à Zandvoort, Alpine était dans le mou à Monza. Aucune des deux voitures n’a ramené de point, une première depuis le printemps et seulement la deuxième fois cette saison. Si Alonso était plus bien parti, avec une remontée de cinq places jusqu’au top 10, le bonheur aura été de courte durée puisque l’Espagnol a été contraint à l’abandon au 31e tour.
Du côté d’Esteban Ocon, le départ n’était pas mauvais non plus, mais le Français s’est retrouvé bloqué derrière le train DRS en milieu de peloton. Ses espoirs de points se sont envolés avec l’intervention de la Safety Car les cinq derniers tours, le condamnant à la onzième place.
Nicholas Latifi, merci et au revoir
Trop, c’est trop. Les mots seront peut-être un peu durs, mais il est vrai que la coupe est pleine en ce qui concerne le maintien de Nicholas Latifi en Formule 1. Humilié par un Nyck de Vries qui faisait son baptême en F1, il serait temps pour le pilote canadien de tirer sa révérence, après plusieurs années de disette et des résultats qui se font toujours attendre. À Monza, il a terminé 15e, à un tour, alors qu’il s’était élancé de la 10e place, profitant des nombreuses pénalités. Si le patron de Willians, Jost Capito, n’a pas tari d’éloges à l’égard de Nyck de Vries, il évite encore de tabler sur l’identité du second pilote l’an prochain. C’est que Nicholas Latifi, fils du milliardaire et influent homme d’affaires Michael Latifi, ramène de nombreux – et précieux - millions à l’écurie britannique…
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