Les courses sprint pourraient changer de format en 2023

Ayant fait son apparition lors du Grand Prix de Silverstone en 2021, la course sprint s’étend sur 100 kilomètres. Alors que les calendriers de 2021 et 2022 n’en prévoyaient que trois, celui de 2023 en annonce six. Dans ce cas de figure, les pilotes prennent part à des premiers essais libres le vendredi avant une séance de qualification en fin de journée. Ce sont les résultats de cette séance de qualification qui déterminent par la suite la grille de départ de la course sprint. Cette dernière se déroule le samedi et ne peut excéder les 30 minutes. Le résultat de cette course fixe la grille de la course du dimanche.

Son importance est non des moindres, d’autant plus qu’elle permet aux 8 premiers pilotes de récolter des points. Depuis 2022, le vainqueur de la course sprint pourra donc récolter 8 points, le second 7 et ainsi de suite. S’il advenait que le même pilote l’emporte la course sprint et la course du dimanche, ce dernier pourrait alors accumuler pas moins de 34 points.

Une course vivement critiquée par les pilotes

Si la course sprint a pour but de renouveler un format jugé « vieillissant », certains pilotes n’en voient pas l’intérêt.

« Honnêtement, je ne suis pas trop fan parce que je n’ai pas l’impression qu’on fasse vraiment la course, déclare Max Verstappen. Certes, il y a quelques points en jeu, mais vous savez aussi que vous ne pouvez pas prendre trop de risques pour ne pas vous compromettre pour la vraie course où les gros points sont distribués. »

Mais le pilote néerlandais n’est pas le seul. Kevin Magnussen partage son opinion « Max a raison, parce que les risques pris lors du sprint se répercutent le dimanche sur la grille. Pourquoi ne pas séparer complètement le Sprint du Grand Prix, de façon à tout donner le samedi ? »

Alors quel format pour 2023 ?

La FOM (Formula One Management) s’est penchée sur la question et étudie une potentielle indépendance de la course sprint. Elle ferait alors l’objet d’une séance de qualification propre tandis que la course longue du dimanche conserverait sa séance de qualification traditionnelle. Cette émancipation de la course sprint permettrait de pallier les inquiétudes des pilotes et d’aborder la course sprint plus sereinement.