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Bilan Fiabilité 2022 : La mécanique Mercedes vraiment bien huilée

F1. Si certaines écuries se sont fait remarquer par leur manque cruel de fiabilité – on pense à Ferrari et Alfa Romeo, toutes deux équipées de moteurs italiens et ayant essuyé de nombreux abandons – trois teams se sont démarqués pour leur impressionnante fiabilité au fil de la saison.

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Mercedes, McLaren et Aston Martin sont les équipes au plus haut taux de fiabilité cette saison.
© Mercedes / Mercedes, McLaren et Aston Martin sont les équipes au plus haut taux de fiabilité cette saison.

La F1 étant partie en vacances, l’heure est désormais aux bilans. Aujourd’hui, on s’intéresse à la fiabilité dont ont fait preuve les écuries cette saison afin d’établir le top 3 des équipes ayant connu le moins de soucis techniques cette année.

1. Mercedes, une fiabilité imbattable

Les performances de la W13 n’ont pas été à la hauteur des attentes, mais la monoplace a montré une solide fiabilité tout au long de la saison, avec seulement trois abandons sur 22 courses, dont un seul était dû à un souci technique : à Abu Dhabi, la monoplace de Lewis Hamilton a été victime d'un problème hydraulique, ce qui l'a d'abord ralenti avant de le forcer à rentrer définitivement au garage. Les deux autres abandons étaient dus à des collisions en course (Hamilton-Alonso à Spa et Russell-Zhou à Silverstone, qui a donné lieu à un impressionnant crash pour le Chinois).

Avec cette impressionnante fiabilité, Mercedes a pu recueillir de précieux points au championnat et même inquiéter quelque peu Ferrari, qui a tout de même conservé sa deuxième place. Une prouesse d’autant plus impressionnante que le design de la W13, sans pontons, est un défi en termes de refroidissement, et que la monoplace a montré d’importants problèmes de marsouinage lors de la première moitié de la saison.

2. Aston Martin, seules deux défaillances mécaniques

Si Aston Martin n'a pas beaucoup brillé cette saison et a terminé à la sixième position du championnat constructeurs, ex aequo avec Alfa Romeo, la AMR22 a fait des merveilles en termes de fiabilité mécanique - avec son moteur Mercedes sous le capot, ce n'est pas une coïncidence. Sebastian Vettel et Lance Stroll ont dû abandonner à six reprises cette saison, mais seuls deux d'entre eux proviennent d'un souci sur la voiture. À Bakou, Lance Stroll a dû arrêter la course à cause d'un problème de vibration. Puis, à Monza, Sebastian Vettel s'est retiré après un problème sur sa batterie, faisant craindre à son écurie qu'un incendie se déclare sur la monoplace.

Les autres abandons proviennent eux d'accidents en course : Sebastian Vettel en Australie et à Miami, Lance Stroll aux États-Unis (on se souvient de son crash spectaculaire ayant provoqué l'envol de l'Alpine de Fernando Alonso, qui s'en est miraculeusement bien sorti), tandis que le dernier abandon est dû à un "abandon volontaire" du Canadien à Monza pour conserver le 3e bloc moteur de sa monoplace (Lance Stroll ayant été à la peine, loin derrière la 10e place, Aston Martin a décidé de le faire rentrer pour ne pas risquer un souci technique).

3. McLaren et ses trois abandons mécaniques

L’écurie de Woking n’a essuyé que cinq abandons cette saison, et seuls trois étaient dus à des problèmes intrinsèques à la voiture. Ici aussi, on retrouve un moteur Mercedes à l'arrière de la monoplace, tiens, tiens.

En Arabie Saoudite (Djeddah), Daniel Ricciardo a été victime d'un problème moteur sur sa monoplace, tandis qu'à Monza, une fuite d'huile a provoqué une perte de puissance de sa MCL36. Au Brésil, ensuite, c'était au tour de Lando Norris de rencontrer un "problème électronique" sur sa monoplace.

Les deux autres abandons proviennent de crashs : Lando Norris avec Pierre Gasly au Grand Prix de Miami, et Daniel Ricciardo avec Kevin Magnussen au Brésil, qui a ainsi vu un double abandon chez McLaren, le premier depuis bien longtemps.

Mention honorable pour Red Bull, qui a remonté la pente

Cette saison, Red Bull a été victime de cinq abandons également, les deux premiers ayant eu lieu pas plus tôt qu’au tout premier Grand Prix, à Bahreïn. Les deux monoplaces ont perdu de la puissance pour finalement s’arrêter, à cause d’un problème suspecté sur la pompe à carburant. Le troisième DNF interviendra à la troisième course, en Australie, après un problème sur la voiture de Max Verstappen. Alors que le problème semblait être lié au moteur, avec des flammes visibles à l'arrière de la RB18, Christian Horner a déclaré qu'il était plus probable qu'il soit lié à l'alimentation en carburant de la voiture, encore une fois. Les deux autres abandons auront lieu sur la voiture de Sergio Perez, au Canada, suite à un problème sur la transmission, et en Autriche, après un crash avec George Russell.

On compte donc quatre abandons suite à des soucis mécaniques au total. Ces défaillances en début de saison n’auguraient rien de bon pour Red Bull, mais l’écurie autrichienne a semble-t-il trouvé une solution à ses soucis de fiabilité, puisqu’elle n’a souffert d’aucun problème de ce type en seconde partie de saison. Elle mérite donc une mention honorable pour avoir remonté une pente qui aurait, peut-être, pu voir sacrer Ferrari, dans un univers parallèle...

Le mystère Williams

Enfin, ce classement des équipes les plus fiables possèdent une inconnue. Si l'on comptabilise les abandons dus à un souci de fiabilité, qu'en est-il des monoplaces qui ont dû se retirer à de nombreuses reprises en raison d'accidents en course ? Si ces crashs n'avaient pas eu lieu, est-ce que leurs voitures auraient tenu la route sans défaillance technique ?

C'est la question que l'on se pose quand on regarde le palmarès de Williams - avec son moteur Mercedes, elle aussi. L'écurie britannique a été victime de pas moins de dix abandons cette année, équilibrés à parts égales chez ses deux pilotes. Mais l'on compte un seul abandon pour défaillance technique, Alex Albon ayant rencontré un problème mécanique à Monaco, tandis que les neuf autres DNF ont été causés par des accidents en course.

Le Thaïlandais a ainsi été victime de crashs à Djeddah (avec Lance Stroll), à Silverstone (ayant accroché Sebastian Vettel et emporté Guanyu Zhou dans l'accident le plus spectaculaire de la saison), à Singapour (il est entré dans les barrières de protection), et au Japon, où un léger accrochage avec un concurrent a endommagé son bloc moteur.

Du côté de Nicholas Latifi, ses abandons étaient tous dûs à des collisions en course : à Djeddah (avec Zhou), en Autriche (le plancher de sa monoplace a subi des dégâts après un accident avec d'autres pilotes), en France (il a souffert d'un accrochage avec Magnussen), à Singapour (avec Zhou, encore), et à Abu Dhabi (la faute à Mick Schumacher, cette fois).

Certes, Williams n'enregistre qu'un seul abandon suite à un problème de fiabilité. Mais ce résultat n'est-il pas faussé par les nombreux autres abandons des deux pilotes au fil de la saison ? On pourrait se poser la même question pour d'autres écuries, comme Alfa Romeo (11 DNF), Ferrari et AlphaTauri (9 chacune). Des interrogations qui restent toutefois sans réponse, en attendant l'année prochaine...

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