La dette colossale de 27 millions d'euros du GP de France repousse sa dissolution
Il devait être dissous le 31 décembre, la date est finalement repoussée. Le Groupement d'intérêt public qui gérait le Grand Prix de France accuse une dette de 27 millions d'euros, ce qui explique ce report.
C'est officiellement cette semaine que le Grand Prix de France, tel qui était organisé depuis 2018, marque sa fin juridique. Mais, le Groupement d'intérêt public (GIP), qui gérait la course devait être dissous ce 14 décembre, il ne l'est finalement pas.
Alors que tout se déroulait correctement, des discussions concernant les comptes du GIP ont tout repoussé. « Il y a une ardoise qui est de 27 millions d’euros à se partager », a expliqué à l’AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, l'un des contributeurs du GIP.
Ces 27 millions se composent d'un « passif » de 16 millions d'euros, que la structure doit rembourser à ses fournisseurs, et une avance de la Région de 11 millions d'euros, a indiqué une autre source, membre du GIP
Chacun des contributeurs du GIP (la Région, les métropoles Toulon-Provence-Méditerranée et Nice Côte d’Azur, le département du Var, les chambres de commerce et d’industrie du Var et de la région, le circuit du Castellet et la communauté d’agglomération Sud Sainte-Baume) devra mettre la main au porte-feuille pour payer cette dette.
En attendant, Christian Estrosi, le maire de Nice a demandé le report de la dissolution. Celui-ci attend de nouveaux documents et le remboursement de la dette avant qu'un nouveau conseil d'administration soit organisé, qui liquidera enfin le GIP.
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