Binotto revient sur le plus gros problème de Ferrari...

Si son départ de Ferrari avait été annoncé fin novembre, Mattia Binotto s'était pourtant exprimé par rapport aux points faibles de l'écurie juste après le Grand Prix d'Abu Dhabi. Il discutait déjà des objectifs de l'équipe pour la saison 2023 pour venir à bout des majeurs problèmes et s'améliorer.
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Mattia Binotto lors du Grand de Prix de Bahrein
© Ferrari / Mattia Binotto lors du Grand de Prix de Bahrein
Après une saison marquée par de nombreuses erreurs de stratégie et de fiabilité, Ferrari aura enfin réussi à mener la dernière course de la saison 2022 en prenant toutes les bonnes décisions. Des choix de pneus à la stratégie, cette ultime course aura permis à Charles Leclerc de revenir dans le classement et de dépasser son rival principal : Sergio Pérez, lui offrant la seconde place du championnat.

La stratégie n'est pas primordiale



Lors de son bilan de la saison 2022, Mattia Binotto a admis qu'il y avait des leçons à tirer, ces dernières localisées dans différents domaines qu'il a exposé à The Race :

« Tout d'abord, la fiabilité. C'est notre priorité absolue parce que pour gagner, il faut être fiable et cela n'a pas été le cas dans la saison, comme un bilan de la saison elle-même. »

Il poursuit : « La seconde est la vitesse de la voiture, car si nous avons été très compétitifs en qualifications, cela n'a pas toujours été le cas en course. ».

Entre manque de fiabilité et de vitesse de la voiture, Mattia Binotto ajoute un manque de rythme de la voiture ayant empêché d'améliorer leur position dans le classement. On ne sait pas si par rythme est entendu le rythme à l'état pur ou la dégradation des pneus, mais il est vrai que la vitesse de la Ferrari a semblé insuffisante pour rattraper la Red Bull de Max Verstappen et ce, peu de temps après le début de la saison.

Outre ces deux problèmes soulevés par Binotto, l'écurie a souvent été critiquée sur son manque de stratégie, ce qui ne se révèle pas être la priorité de Binotto. Il a admis néanmoins qu'il devait s'agir d'un domaine à examiner :

« Si vous développez une voiture rapide et fiable, oui vous pouvez faire des erreurs sur les stratégies ou les arrêts au stand, mais vous pouvez toujours compenser par le fait que la voiture elle-même est rapide et fiable. »

Il semblerait pourtant que ce soit la stratégie qui ait porté préjudice au pilote Charles Leclerc lors des Grand Prix de Hongrie, de Monaco, Silverstone et du Canada... Désormais la direction de l'équipe est confiée à Frédéric Vasseur au même titre que l'espoir de voir une saison plus glorieuse pour la Scuderia Ferrari.
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