Pour Laurent Rossi, les pilotes sont aussi les directeurs du pilotage
À quelques semaines du lancement de la saison 2023 de Formule 1, Laurent Rossi, PDG d’Alpine est revenu sur l’importance du retour des pilotes aux équipes de développement dans un reportage accordé à France 3 Normandie. Il revient également sur la relation entre Ocon et Gasly.

Rédigé pPar
Victor Meganck
Le 11/01 à 12:19, archivé

L’écurie Française Alpine, dispose à Enstone de son département conception des châssis ainsi que celui consacré à la préparation des courses, notamment avec son simulateur, un rouage essentiel de nos jours. Quand les pilotes ne sont pas sur les circuits du calendrier, c’est dans le simulateur qu’ils passent la plupart de leur temps, pour constamment contribuer au développement de leur voiture. Un partie essentiel comme l'explique Laurent Rossi :
« Les pilotes sont en bout de chaîne mais en réalité, ils sont toute la chaîne. Et souvent, je les appelle : les directeurs du pilotage, pour leur donner une fonction comme aux autres. Ce n’est pas juste l’homme que l’on met dans la voiture et qui va passer la ligne, c’est évidemment très important, mais ils sont en fait dans toute la chaîne parce qu’ils donnent un constant retour d’information sur la performance de la monoplace », assure le PDG d’Alpine à France 3 Normandie.
« On a l’impression que la F1 est un sport fait par peu de personnes et dans l’immédiateté, mais la réalité est tout autre. Une écurie c’est une véritable fourmilière où chacun tient un rôle précis sans tâche redondante. »
Cette année Esteban Ocon sera associé à un nouvel équipier qu’il connait très bien en la personne de Pierre Gasly, deux profils similaires qui viennent du même endroit.
« En France la performance on dirait qu’elle est très normande aujourd’hui » constate le PDG du groupe. « On en est très content parce qu’on est énormément attaché aux racines d’Alpine [Dieppe en Normandie également]. »
« Ils ont le même âge, la même expérience en Grand Prix avec une centaine de Grand Prix au compteur, le même nombre de podiums, de victoire et de points accumulés dans leur carrière. Donc ils sont tous les deux incroyablement similaires, ce qui tombe bien car ça veut dire qu’ils sont performants quand on leur donne une monoplace. »
Et quand il s’agit d’évoquer la première saison de collaboration des normands, Laurent Rossi prévient : « Ils savent tous les deux que tout le monde attend de voir s’ils vont s’entendre. Et s’ils ne s’entendent pas, les perdants ce seront eux. À eux de montrer qu’à 26 ans ils ont grandi et qu’ils sont dans une phase de maturité qui va les faire passer de pilotes rapides à pilotes d’une écurie potentiellement championne du monde ! »
« Les pilotes sont en bout de chaîne mais en réalité, ils sont toute la chaîne. Et souvent, je les appelle : les directeurs du pilotage, pour leur donner une fonction comme aux autres. Ce n’est pas juste l’homme que l’on met dans la voiture et qui va passer la ligne, c’est évidemment très important, mais ils sont en fait dans toute la chaîne parce qu’ils donnent un constant retour d’information sur la performance de la monoplace », assure le PDG d’Alpine à France 3 Normandie.
« On a l’impression que la F1 est un sport fait par peu de personnes et dans l’immédiateté, mais la réalité est tout autre. Une écurie c’est une véritable fourmilière où chacun tient un rôle précis sans tâche redondante. »
Deux pilotes normands pour propulser Alpine
Cette année Esteban Ocon sera associé à un nouvel équipier qu’il connait très bien en la personne de Pierre Gasly, deux profils similaires qui viennent du même endroit.
« En France la performance on dirait qu’elle est très normande aujourd’hui » constate le PDG du groupe. « On en est très content parce qu’on est énormément attaché aux racines d’Alpine [Dieppe en Normandie également]. »
« Ils ont le même âge, la même expérience en Grand Prix avec une centaine de Grand Prix au compteur, le même nombre de podiums, de victoire et de points accumulés dans leur carrière. Donc ils sont tous les deux incroyablement similaires, ce qui tombe bien car ça veut dire qu’ils sont performants quand on leur donne une monoplace. »
Et quand il s’agit d’évoquer la première saison de collaboration des normands, Laurent Rossi prévient : « Ils savent tous les deux que tout le monde attend de voir s’ils vont s’entendre. Et s’ils ne s’entendent pas, les perdants ce seront eux. À eux de montrer qu’à 26 ans ils ont grandi et qu’ils sont dans une phase de maturité qui va les faire passer de pilotes rapides à pilotes d’une écurie potentiellement championne du monde ! »