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Vowles veut inculquer à Williams la mentalité Mercedes

F1. Alors que Williams est redevenu la lanterne rouge l’an passé, James Vowles nouveau directeur de l’équipe va avoir un travail de fond pour remanier la structure. La mentalité sera l’une des clés pour redresser la barre en 2023.

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Vowles tentera d'inculquer la mentalité Mercedes pour retrouver le chemin du succès.
© Mercedes / Vowles tentera d'inculquer la mentalité Mercedes pour retrouver le chemin du succès.

Alors qu’il remplace Jost Capito, parti il y a un mois de Williams, James Vowles l’ancien stratège de Mercedes n’en est pas à ces débuts en F1. Certes, c’est la première fois dans sa carrière qu’il change de structure, après les 21 saisons passées à Brackley, durant lesquelles il a connu plusieurs propriétaires. Il exerça dans un premier temps sous les couleurs de BAR, puis de Honda, Brawn GP, avant son rachat fin 2009 par la firme à l'étoile et le succès que nous connaissons avec les 8 titres constructeurs acquis. Enfin, sous pavillon allemand, il sera promu en 2019 au poste de directeur de la stratégie, où il démontrera une fois de plus qu’il est un facteur clé du succès de la marque à l’étoile.

Désormais, il aborde un défi, non des moindres, redresser la mythique écurie fondée par Frank Williams. Un transfert qui n’est pas sans rappeler celui d’un autre élément des flèches d'argent, en 2017, Paddy Lowe l’ancien directeur exécutif de Mercedes, avait lui aussi tenté sa chance avec le fiasco qui suivit.

Pour corriger les lacunes James Vowles pense que c’est toute une mentalité d’équipe qui doit être remaniée : « Ce qui ne va vraiment pas, c'est quand on souffre, quand on est malmené, quand l'équipe chute, ça ne s'améliore pas d'une année sur l'autre à moins de changer ce qui se passe : changer la culture, changer les méthodes et les systèmes. »

« Je soupçonne que c'est en grande partie dû au fait que si l'on revient quelques années en arrière, nous n'avions pas la force qu'est Dorilton. Dorilton voulait vraiment investir et investira la somme nécessaire pour rendre cette équipe performante. Et je ne pense pas qu'il soit juste de dire que c'était le cas il y a quelques années. Cet impact va probablement mettre un moment à se faire sentir. »

« Mais je ne suis qu'un changement, et ce n'est pas une seule personne qui va permettre de réussir. Ce qui est nécessaire, c'est renforcer l'équipe technique tout en permettant aux incroyables talents déjà présents de briller et de prospérer. Je présume que l'environnement qu'ils ont eu autour d'eux n'y a pas été favorable, pendant un certain temps. »

Vowles a connu le succès et la gloire avec Mercedes mais aussi « l’échec » à l’époque de l’ère Honda, qui n’avait décroché rien d’autre que quelques points en 2007, une expérience qui lui sera utile.

« J'ai la chance d'avoir connu l'échec à des niveaux que nombre d'entre vous ont malheureusement constaté publiquement », indique Vowles, faisant référence aux maux de la dernière Flèche d'Argent. « Même avant Mercedes, il y avait des moments où nous languissions dans une très mauvaise position : nous avons fait 12 courses d'affilée sans marquer de points [plutôt neuf au maximum en 2002, 2005 et 2008, ndlr]. »

« Il faut instiller là-bas une culture qui permette à tout le monde de se rendre compte qu'il faut s'enhardir. Il faut progresser, il faut avancer à l'unisson, et il faut que ce mouvement soit collaboratif. Je présume avec conviction que nous sommes simplement dans une situation où cette collaboration n'est pas au niveau où elle pourrait ou devrait être, simplement car quelques années de douleur ont cimenté cela. »

Le concerné devra donc utiliser toute son expérience acquise chez Mercedes pour réussir à redresser l’écurie de Grove.

« Quand nous avons demandé à notre équipe dirigeante quel était l'élément le plus important de l'équipe, on en revenait toujours à deux choses chez Mercedes : le personnel et la culture. Ce n'est pas l'atelier d'usinage, ni la soufflerie, ni le simulateur. Et j'estime que c'est exactement pareil chez Williams. Avant de mettre le pied là-bas, je ne suis pas sûr de notre situation actuelle, mais la première chose sur ma liste de priorités est d'assurer que tout le monde comprenne qu'il faut travailler ensemble. »

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