L'ancien pilote de F1 Jean Alesi relaxé des accusations de dégradations aggravées
F1. Après avoir reconnu les faits et en « l’absence d’élément intentionnel », Jean Alesi, ainsi que son fils, ont tous deux été relaxés hier, dans l’affaire du pétard qui remonte au 19 décembre 2021.
Jean Alesi doit très probablement être soulagé du verdict rendu hier après avoir, il y a plus d’un an, fait exploser un « gros feu d’artifice », sur la fenêtre du cabinet d’architecte de son ex-beau-frère à Villeneuve-lès-Avignon.
« Ce jour-là, je remontais d'Italie en voiture. À Ventimille, j'ai acheté un paquet de pétards. Il est d'usage dans le pays d'en utiliser lors des célébrations. Bêtement, j'ai voulu mettre en œuvre cette tradition pour fêter dans la soirée les retrouvailles avec mon fils. Un fils que je n'avais pas vu depuis un an. »
La relaxe aussi pour son fils Guiliano
Le procureur Kocher a également rendu un verdict similaire pour le jeune pilote de 23 ans, Guiliano Alesi, qui était jugé pour complicité, mais rien n'a démontré « qu'il ait eu, ce soir-là, connaissance de l'intention de son père ».
« J'ai dit à mon fils : "viens, on va faire un tour en ville". Mais comme j'avais bu, il a préféré conduire. Si je lui avais dit : "viens, on va faire péter des pétards", jamais il n'aurait voulu sortir », avait souligné Jean Alesi.
Il était surtout inquiet du jugement à l'égard de son fils, car son acte aurait pu signer au jeune pilote professionnel la fin de sa carrière en cas de condamnation.
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