Un entraînement spécial "arrêt au stand" pour Ferrari
Ferrari a aménagé un espace spécifique dans lequel les équipes chargées des arrêts au stand répètent. L'objectif est d'arriver au début du GP de Bahreïn en ayant déjà effectué 1 000 arrêts au stand.

Rédigé pPar
Axelle Vallière
Le 30/01 à 18:56, archivé

Les arrêts au stand sont des moments sensibles dans une course. Une perte de quelques secondes peut facilement entraîner une défaite. Chaque équipe met en place et optimise sont propre système d’arrêt, un travail beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
Pour cela, la Scuderia a installé un "bloc opératoire" dans le bâtiment qui surplombe la piste de Fiorano. Un grand espace au rez-de-chaussée est devenu la salle des stands. Ici, est reproduit le scénario auquel sont confronté les mécaniciens pendant les Grand Prix.
Tout a été pensé pour que l'exercice soit le plus réel possible. Des chaises ont étés installées pour les mécaniciens qui attendent d'intervenir, ainsi que les câbles au bout desquels se trouvent les pistolets pneumatiques et le lève-vite pour soulever la voiture. Dans un coin se trouve le poste des techniciens qui sont appelés à intervenir en cas de dysfonctionnement.
Ferrari cherche à améliorer l'efficacité de son équipage et a confié cette tâche à Diego Loverno, l'ingénieur responsable des départements d’assemblage.
Le but de ce travail est de créer des automatismes afin d’éviter toute erreur. Les arrêts « inférieurs à 3 secondes sont considérés comme très bons", explique Loverno. « Ceux qui sont inférieurs à 4 secondes sont inadéquats et ceux qui sont supérieurs à 4,5 secondes sont considérés comme des échecs. »
Ferrari prépare deux équipes afin de relever le niveau moyen. « Nous avons analysé que les problèmes sont apparus lorsque nous avons été obligés de faire des rotations de personnel […]. Dans certains cas, les "réservistes" se sont avérés être moins prêts que l'équipage régulier. Une équipe de haut niveau qui vise le titre mondial ne peut se permettre de faire des erreurs. C'est pour cette raison que Ferrari prépare deux équipes pour les arrêts aux stands : une travaille le matin et l'autre l'après-midi. L'espoir est d'avoir des mécaniques interchangeables.
Les personnes affectées au changement des pneus, en plus de leurs tâches normales de mécanicien, sont appelées à suivre un entraînement physique spécifique trois fois par semaine, sous les ordres d'un entraîneur.
Ferrari n’est pour l’instant que quatrième au classement des équipes les plus rapides aux changements de pneus. Reste à voir en 2023 si cet entraînement portera ses fruits.
Pour cela, la Scuderia a installé un "bloc opératoire" dans le bâtiment qui surplombe la piste de Fiorano. Un grand espace au rez-de-chaussée est devenu la salle des stands. Ici, est reproduit le scénario auquel sont confronté les mécaniciens pendant les Grand Prix.
Tout a été pensé pour que l'exercice soit le plus réel possible. Des chaises ont étés installées pour les mécaniciens qui attendent d'intervenir, ainsi que les câbles au bout desquels se trouvent les pistolets pneumatiques et le lève-vite pour soulever la voiture. Dans un coin se trouve le poste des techniciens qui sont appelés à intervenir en cas de dysfonctionnement.
Ferrari cherche à améliorer l'efficacité de son équipage et a confié cette tâche à Diego Loverno, l'ingénieur responsable des départements d’assemblage.
Le but de ce travail est de créer des automatismes afin d’éviter toute erreur. Les arrêts « inférieurs à 3 secondes sont considérés comme très bons", explique Loverno. « Ceux qui sont inférieurs à 4 secondes sont inadéquats et ceux qui sont supérieurs à 4,5 secondes sont considérés comme des échecs. »
Ferrari prépare deux équipes afin de relever le niveau moyen. « Nous avons analysé que les problèmes sont apparus lorsque nous avons été obligés de faire des rotations de personnel […]. Dans certains cas, les "réservistes" se sont avérés être moins prêts que l'équipage régulier. Une équipe de haut niveau qui vise le titre mondial ne peut se permettre de faire des erreurs. C'est pour cette raison que Ferrari prépare deux équipes pour les arrêts aux stands : une travaille le matin et l'autre l'après-midi. L'espoir est d'avoir des mécaniques interchangeables.
Les personnes affectées au changement des pneus, en plus de leurs tâches normales de mécanicien, sont appelées à suivre un entraînement physique spécifique trois fois par semaine, sous les ordres d'un entraîneur.
Ferrari n’est pour l’instant que quatrième au classement des équipes les plus rapides aux changements de pneus. Reste à voir en 2023 si cet entraînement portera ses fruits.