Bottas veut pouvoir s'exprimer librement en F1
A partir de cette saison la FIA interdit aux pilotes toute prise de position politique sans autorisation préalable. Vallteri Bottas, interrogé sur ce sujet, ne comprend pas ces nouvelles règles.

Rédigé pPar
Axelle Vallière
Le 30/01 à 17:07, archivé

Les prises de positions sont devenues de plus en plus courantes dans le sport. En Formule 1, des pilotes tel que Lewis Hamilton et Sebastian Vettel sont souvent apparus avec des tee-shirt à messages. Mais nouvelle saison, nouvelles règles, cela ne sera plus possible en 2023.
Valtteri Bottas, pilote pour Alfa Romeo, s’est exprimé dans le journal suédois Expressen lors de la Race of Champions le week-end dernier. Il a ainsi affirmé qu’il ne soutenait pas la décision de la FIA. « Personnellement, je n'aime pas la politique, » déclare t-il. « J’aime faire ce que j'aime, c'est-à-dire la course, mais en même temps, la politique fait partie de la société actuelle. Je pense que la Formule 1 a fait du bon travail en attirant l'attention sur certains de ces problèmes et de nombreux pilotes ont élevé la voix »
« Je ne comprends pas pourquoi ils veulent nous contrôler. Je pense que nous devrions avoir le droit de parler de ce que nous voulons. C'est ainsi que je vois les choses, mais nous verrons ce qui se passe. » a t-il rajouté.
Dans le paddock les avis des uns et des autres sont encore vagues. James Vowles, nouveau directeur de Williams, soutient le droit d’expression des pilotes et pense qu’une « bonne discussion en interne » est nécessaire pour évoquer cette nouvelle restriction.
La FIA a déjà imposé des limites sur les positions politiques par le passé, mais cela ne concernait pas les pilotes. Il ne s'agissait alors que des voitures.
Cependant des éléments avaient été mis en place déjà pour lutter contre les messages politiques inopinés. Ainsi les combinaisons doivent être portées fermées pendant toutes les cérémonies depuis 2022. Les pilotes ne peuvent donc plus montrer le t-shirt sous les combinaisons par exemple.
Valtteri Bottas, pilote pour Alfa Romeo, s’est exprimé dans le journal suédois Expressen lors de la Race of Champions le week-end dernier. Il a ainsi affirmé qu’il ne soutenait pas la décision de la FIA. « Personnellement, je n'aime pas la politique, » déclare t-il. « J’aime faire ce que j'aime, c'est-à-dire la course, mais en même temps, la politique fait partie de la société actuelle. Je pense que la Formule 1 a fait du bon travail en attirant l'attention sur certains de ces problèmes et de nombreux pilotes ont élevé la voix »
« Je ne comprends pas pourquoi ils veulent nous contrôler. Je pense que nous devrions avoir le droit de parler de ce que nous voulons. C'est ainsi que je vois les choses, mais nous verrons ce qui se passe. » a t-il rajouté.
Dans le paddock les avis des uns et des autres sont encore vagues. James Vowles, nouveau directeur de Williams, soutient le droit d’expression des pilotes et pense qu’une « bonne discussion en interne » est nécessaire pour évoquer cette nouvelle restriction.
La FIA a déjà imposé des limites sur les positions politiques par le passé, mais cela ne concernait pas les pilotes. Il ne s'agissait alors que des voitures.
Cependant des éléments avaient été mis en place déjà pour lutter contre les messages politiques inopinés. Ainsi les combinaisons doivent être portées fermées pendant toutes les cérémonies depuis 2022. Les pilotes ne peuvent donc plus montrer le t-shirt sous les combinaisons par exemple.