Vettel s'inquiète de l'avenir du sport automobile si aucun changement n'est fait


Dans un contexte de prise de conscience face au changement climatique, le sport automobile est sur la sellette. C’est en effet un des sports les plus polluants et ses conséquences sur l’environnement sont très critiquées. Vettel est bien conscient de cela et met en garde sur une éventuelle disparition si rien ne change.
« Le sport automobile est en danger d'être interdit, des changements sont nécessaires » déclare t-il avant d’ajouter, « j'aime le sport automobile et je suis très prudent quand il s'agit de l'avenir. Nous avons des jeunes pilotes, j'ai moi-même des enfants, et je pense que c'est vraiment un privilège de vivre le sport automobile comme je l'ai vécu. Il serait dommage qu'un jour cela soit interdit, pour des raisons évidentes. »
Le pilote s’était déjà exprimé sur cette thématique dans une émission britannique en mai dernier. La présentatrice s’était alors quelque peu interrogée sur son hypocrisie puisque qu’il était l’une des têtes d’affiche de la F1. « Piloter reste ma passion, j’adore ça, et à chaque fois que je monte dans la voiture, je prends du plaisir. Quand j’en sors en revanche, bien sûr, je me demande si c’est vraiment quelque chose que nous devrions faire, de voyager à travers le monde et de gaspiller toutes ces ressources ? » Avait-il répondu.
Ces dernier mois des progrès sont tout de même à constater puisque la F1 a signé un accord avec les Nations Unies en 2022. Cette initiative appelée "le sport au service de l’action climatique" impose cinq critères aux signataires dans le but de limiter l’impact écologique et promouvoir une consommation responsable.
L’une des ambitions de la F1 concernant l’environnement est également de devenir neutre en carbone d’ici 2030.
Sebastian Vettel s’est d’ailleurs félicité de ces engagements. « Nous pouvons continuer à faire les choses comme nous en avons l'habitude pendant encore quelques années, avant d'être confrontés à un très gros problème. C'est donc bien de voir que les gens s'en préoccupent. Cela dépend évidemment du type de course, mais le mouvement existe, les gens cherchent à créer un avenir durable. »