Faites partie de l'équipe

Nous privilégions la qualité et l'expérience de lecture. Bénéficiez de nos contenus premiums et d'une expérience plus rapide et sans publicités.

Voir les avantagesDécouvrir les abonnements
Sans engagement
A partir de 4€ / mois

Tout savoir sur le volant d'une F1

F1. Le volant n’a cessé d’évoluer depuis la naissance de la F1 dans les années 30, jusqu’à devenir un outil essentiel qui sert à bien plus de choses qu’à seulement diriger les roues motrices. Analyse des principaux éléments qui le compose.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Le volant de Lewis Hamilton
© Mercedes / Le volant de Lewis Hamilton

Le volant est un véritable chef d’orchestre pour la voiture en permettant au pilote de régler de nombreux paramètres.

Les voyants lumineux

Trois voyants sont situés de part et d’autre de l’écran. Ils sont une répétition des drapeaux. Par exemple, si un drapeau jaune est mis en place, les leds s’allumeront en jaune.

Quinze voyants sont également situés au-dessus de l’écran. Les cinq premiers passent au vert quand le régime moteur est stable, les quinze suivant au jaune quand le régime augmente et les cinq dernier au rouge lorsque le régime s’approche du rupteur. Cela donne donc une indication au pilote pour qu’il change de vitesse.

Les palettes

Une première palette est située derrière le volant. Elle permet de passer les vitesses. En appuyant à gauche le pilote rétrograde et en appuyant à droite il augmente le rapport de vitesse.

Une seconde palette est située sous la première. Il s’agit de l’embrayage, puisqu'il n’y a que deux pédales dans une monoplace. Cela reste le même principe qu’avec un embrayage au pied.

Les boutons

Le bouton « radio » ou « talk » permet au pilote de communiquer avec son équipe. Un seul ingénieur parle au pilote pour éviter toute confusion. Le bouton « PC » permet au pilote d’informer ou de confirmer à son équipe qu’il rentre au stand. Appuyer sur ce bouton est aussi le moyen pour le pilote d’indiquer à son équipe qu’il a entendu la consigne sans avoir à parler.

Le bouton « PL » ou « PIT » est un régulateur et permet de fixer la vitesse pour respecter la limitation dans les stands, qui varie entre 60 et 80 km/h selon les circuits.

Le bouton « ok », soit le bouton rouge avec une croix, permet de confirmer une commande après avoir modifié un paramètre.

Le bouton DRS ou « N » permet d’activer le DRS, tout simplement. Ce dispositif a vu le jour en 2011, afin d'augmenter le nombre de dépassements. C'est une réussite dans ce sens, mais les à-côtés font grincer des dents.

Le bouton « BOOST » ou « OT » déploie toute la puissance de la batterie. Il est utilisé dans les lignes droites. Il existe également sur certains volants un bouton pour recharger la batterie.

Enfin, le bouton « burn out » permet de chauffer les pneus pour obtenir le meilleur grip possible au départ.

Le système de freinage

La molette « BS » ou « BBAL » règle la balance des freins. S’ajoute à cela les boutons « BB+ » et « BB- » qui permettent de répartir le freinage afin l’envoyer plus ou moins à l’avant ou à l’arrière. La molette « BMIG » est complémentaire de la première et gère ce qu’on appelle le "brake migration". C’est un ajustement supplémentaire de la balance de freins normale pour mieux gérer le ressenti dans la pédale, surtout par rapport aux freins arrières qui sont gérés de façon électronique ce qui efface le ressenti physique du freinage.


Le différentiel

Ce système permet aux roues motrices de tourner à des vitesses différentes dans les virages. Effectivement les roues intérieures parcourent moins de distance et vont donc tourner moins vite que les roues extérieures. Une molette « ENTRY » permet de bloquer le différentiel en début de virage. Les roues tournent alors à la même vitesse puis en milieu de virage le pilote règle la molette « MID » pour ouvrir le référentiel. Les roues tournent librement. En sortie de virage on utilise la molette « HI SPEED » pour bloquer de nouveau le différentiel afin de garantir une meilleure tractation.

Le réglage moteur

La molette « STRAT » [ndlr : pour stratégie] est graduée de 1 à 16 et permet de régler la puissance du moteur.

La molette violette, située au centre, en en quelque sorte multitâches. Elle sert à ajuster la luminosité de l’écran ou à mettre la voiture en mode pluie, par exemple.

La molette « HPP », en turquoise, règle le système de récupération de l’énergie cinétique (ERS). Cela permet, lors du freinage, du récupérer une partie de l’énergie cinétique. En l’absence de ce système, elle serait dissipée sous forme de chaleur dans les freins à friction. Chaque combinaison est sélectionnée en fonction des conditions de piste. Evidemment les écuries restent très discrètes quant à l’utilité de chaque réglage.

Les volants sont différents d’une écurie à l’autre et continuent d’évoluer d’année en année. Le pilote est obligé de connaitre les fonctionnalités sur le bout des doigts car une mauvaise manipulation peut avoir de graves conséquences.

Votre avis

Vous avez déjà un compte ? Me connecter

Merci de choisir un pseudo.
Votre email est obligatoire pour valider votre commentaire.
Commentaire en attente de publication. Un email vous a été envoyé.
Le formulaire n'est pas valide.

Un e-mail de vérification vous sera envoyé avant la publication de votre commentaire.

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages

Abonnez-vous

Motors Inside, c'est :
- 20+ déplacements / saison à travers le monde (F1, WEC, Karting),
- Des journalistes et des photographes,
- Du contenu de qualité depuis 2007,
- Des reportages, insides et des interviews exclusives.

Voir les avantages
Sans engagement, à partir de 4€ / mois

Breaking news

Ne ratez plus aucune "breaking news" grâce à la nouvelle newsletter Motors Inside. Recevez dans la minute les infos importantes.

Un lien de vérification vous sera envoyé.
Merci de renseigner votre adresse e-mail.
Haut