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Portrait de Nikolas Tombazis, relayeur de Mohammed Ben Sulayem

F1. A la suite de la décision de Mohammed Ben Sulayem de ne plus gérer les affaires quotidiennes de la F1, Nikolas Tombazis prend son relais. Retour sur ses 30 ans de carrière dans la compétition reine du sport automobile.

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Nikolas Tombazis dans le garage de Ferrari en 2011
© Ferrari / Nikolas Tombazis dans le garage de Ferrari en 2011

Ingénieur de formation, Tombazis a fait ses débuts en F1 en 1992. De Benetton jusqu’à la FIA, il n’a cessé de gravir les échelons.

Repéré par Benetton


Le Grec est diplômé d’un doctorat en ingénierie aéronautique à l’Imperial College de Londres en 1992 et est directement repéré par l’écurie Benetton. La même année, il rejoint l’équipe en tant que spécialiste aérodynamique avant d’être promu chef de l’aérodynamique deux ans plus tard. Il assiste à l’émergence de Michael Schumacher et participe à la réussite de l’équipe qui remporte le championnat constructeur en 1995.

Le rêve italien


Il quitte l’écurie britannique pour Ferrari en 1997 et rejoint Schumacher, arrivé un an plus tôt. Il est nommé responsable aérodynamique et participe à la domination de l’équipe pendant plusieurs années. Il fait ses valises alors que l’écurie est au plus haut de sa gloire avec six championnats constructeur remportés en six ans et intègre McLaren en 2004. Cela ne sera qu’un passage express puisqu’il revient chez la Scuderia en 2005 en tant que designer en chef jusqu’en 2014.

Fin de carrière dans le paddock et arrivée à la FIA


Il rallie Manor en 2015 mais malheureusement, l’équipe coule à cause de problèmes financiers. Tombazis retourne alors sur les bancs de l’école en tant que conférencier et enseigne l’aérodynamique à l’Imperial College de Londres, là où il a fait ses études. Il arrive finalement à la FIA en 2018 et occupe le poste de responsable technique du département des monoplaces. Il avait été nommé directeur des monoplaces en janvier dernier et sera maintenant, en plus de ses fonctions, l’interlocuteur principal des équipes suite à la prise de recul de Ben Sulayem.

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