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Alexander Wurz revient sur l'incident de la grue à Suzuka

L’incident parvenu au dernier Grand Prix de Suzuka lorsqu’une grue est entrée sur le circuit alors que les pilotes se trouvaient encore en piste avait suscité une vive colère au sein du paddock. Alexander Wurz revient sur cet incident et défend Pierre Gasly.
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La voiture de Pierre Gasly pendant les essais à Suzuka
© Red Bull / La voiture de Pierre Gasly pendant les essais à Suzuka
On peut comprendre la colère de Pierre Gasly lorsqu’il est tombé presque nez-à-nez avec une grue pendant la dernière édition du Grand Prix du Japon, rappelant tristement qu’après la collision mortelle de Jules Bianchi en 2014 dans les mêmes conditions, la leçon n’avait pas été retenue.

Pour rappel, après la sortie de route de Carlos Sainz au premier tour, une safety car avait été déployée. Pierre Gasly, en fin de peloton, est en train de rattraper les autres pour se placer derrière la voiture de sécurité quand la direction de course décide finalement de brandir un drapeau rouge. Ce n’est que quelques secondes après que Gasly frôle le véhicule d’intervention à plus de 200 km/h et sans visibilité à cause de la pluie.

Évidemment, le Français est furieux tandis que la FIA, elle, l’accuse d’une vitesse excessive.

Dans une interview pour Planet F1, Alexander Wurz, président du GPDA, revient sur cet évènement.

« Nous savons maintenant qu'il y avait une faille dans le logiciel à Suzuka, et que le temps delta de Pierre Gasly n'indiquait pas les vitesses de sécurité comme il devrait le faire dans de telles situations. Encore une fois, des voix critiques diront qu'il est de la responsabilité des pilotes de respecter les drapeaux jaunes à 100%, ne vous méprenez pas. Mais laisser les décisions à des personnes sous tension laisse simplement des lacunes en matière de sécurité et nous avons conclu très clairement que l'individu, dont le seul travail est 99,9% du temps d'optimiser la performance et la performance seulement, n'est tout simplement pas l'agent le plus efficace et le plus cohérent pour prendre de telles décisions en quelques secondes. »

Le président du GPDA poursuit : « Afin de protéger les commissaires et les pilotes en détresse, il est beaucoup plus cohérent et efficace que la direction de course, avec son équipe, puisse neutraliser la course en appuyant sur un bouton, afin d'obtenir un résultat plus cohérent qu'en se fiant uniquement à des athlètes "stressés" qui n'ont souvent pas la vue complète sur des choses comme un tracteur avec des commissaires sur la ligne de trajectoire. »

À la suite de l'enquête menée par la FIA après ce Grand Prix du Japon 2022, plusieurs mesures ont été mises en place. Par exemple, les équipes sont désormais informées par la FIA si une dépanneuse est en piste pour pouvoir prévenir leurs pilotes. De son côté, la direction de course utilise un nouvel écran qui affiche le statut de l’ensemble des monoplaces : dans les stands, derrière la safety car ou en piste.

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