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Le point sur la crise entre la F1 et la FIA

F1. Dans un long entretien Stefano Domenicali, président de la F1, s’est confié sur les sujets chauds du championnat avec Sky Sport. Il est notamment revenu sur la relation avec la FIA. Motors Inside vous propose de faire le point sur une crise pas si récente entre les deux entités.

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Le paddock au GP d'Espagne
© Motorsinside / Le paddock au GP d'Espagne

Si les actions récentes du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ont fait polémique la tension monte en fait petit à petit entre F1 et FIA depuis bien longtemps.

Le point de départ


Cela fait finalement plusieurs mois que ce feuilleton a commencé. Il faut remonter au Grand Prix d’Abu Dhabi en 2021 pour trouver le point de départ d’une multitude de désaccords.

Le directeur de course, Michael Masi, a été très critiqué pour sa mauvaise gestion de la voiture de sécurité. La course aurait dû se finir sous safety car mais il décide de la relancer pour un ultime tour très inéquitable qui offre le titre de champion à Verstappen. Après cela, des mesures ont été mises en place pour 2022. La FIA a remplacé Michael Masi par deux directeurs de course, une cellule d'aide à la décision (VAR) a été créé et l’interdiction des communications radios directes entre la direction de course et les équipes a également été décidée. Tant de mesures qui n’ont pas vraiment résolu les problèmes puisque les décisions de la direction de course en 2022 ont encore été originales à plusieurs reprises.

A l’image du Grand Prix de Suzuka qui a surement été le plus rocambolesque. Une grue sur la piste, une pénalité étrange pour Charles Leclerc et un Max Verstappen titré dans le flou… bref un fiasco.

Il y a ensuite eu l’affaire Djeddah où la course a été maintenue au détriment de la sécurité. Les pilotes ne voulaient pas courir et on ne peut pas vraiment dire qu’ils aient été soutenus par la F1 et la FIA qui doivent pourtant œuvrer pour les protéger.

Enfin, la FIA s’est mit tout le monde à dos en décembre dernier en annonçant l’interdiction des prises de paroles des pilotes sans accord préalable. Une règle perçue comme une entrave à la liberté d’expression.

Une intervention de Mohammed Ben Sulayem à la remise des prix FIA ubuesque


Dans cette crise entre les deux instances, c’est en particulier le comportement du président de la FIA qui est pointé du doigts. On se souvient par exemple de ce moment de gêne à l’occasion du gala de remise de prix à la fin de la saison dernière lorsqu’il s’en était pris de manière ironique au directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, sanctionné quelques semaines plus tôt dans le cadre d'un dépassement de budget.

Alors que la coupe des champion des constructeurs vient tout juste d'être donnée à Christian Horner, Mohammed Ben Sulayem intervient aux côtés du directeur Red Bull et du directeur de la F1, Stefano Domenicali : « Je vais dire quelque chose à Christian : cette coupe n'a rien à voir avec le budget capé, ok ? Donc faites y attention, c'est de la part de la FIA, donc on ne va pas la déduire de votre budget ok ? »

Très embarrassé devant ces propos, Horner répond : « C'est très généreux de votre part, merci » avant de poursuivre son discours de remerciement.

Mohammed Ben Sulayem ne s'est cependant pas arrêté là : « Une chose que vous avez dites à propos du Japon : que c'était controversé. Non, la FIA a été fait responsable à cause des points, mais ce n'est pas la FIA qui fait les règles ce sont les équipes et la FIA applique ces règles. » continue t-il avant d'être interrompu par Domenicali allant même par lui mettre la main sur l'épaule pour l'interrompre : « Donc c'est très clair pour moi au niveau de la FIA... »

Le tournant dans la crise


La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est évidemment survenue suite à l’offre de 20 milliards de dollars d’un fond souverain saoudien pour racheter la F1. Les déclarations de Mohammed Ben Sulayem avaient déclenché la colère de la F1 qui avait alors adressé une lettre salée au président de la FIA.

Le Président de la FIA a en effet Tweeté que « l'offre de 20 milliards pour racheté la F1 était sans doute inapproprié »en rappelant que la « FIA était une organisation a but non lucratif ». Pourtant la FIA a donné un droit de gestion des droits commerciaux à la FOM/F1 pour 99 ans et ne peut donc pas intervenir sur le plan purement commercial et économique.

La FIA gère le règlement, la F1, les sous. C'est ce que Stefano Domenicali s'est appliqué à rappeler aux instances de la FIA, expliquant que la Fédération n'avait pas à interférer publiquement sur ces sujets. Cette réponse a d'autant plus fait du bruit qu'elle a été envoyé également aux équipes.

Quelle ambiance pour 2023 ?


Mohammed Ben Sulayem a récemment annoncé sa mise en retrait et laisse sa place à Nikolas Tombazis pour gérer les affaires quotidiennes de la F1. Si cela était apparemment une décision de longue date, le timing est quand même étrange. Stefano Domenicali, lui espère tout de même être en contact avec lui pour « discuter de l’avenir » de la F1.

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