F1

Comme Aston Martin, ces écuries qui ont connu un bon en avant

Depuis la création du championnat du monde des constructeurs, en 1958, certaines écuries ont progressé de manière spectaculaire en seulement quelques mois.

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Niki Lauda a permis à Ferrari de revenir au sommet de la Formule 1.
© Ferrari / Niki Lauda a permis à Ferrari de revenir au sommet de la Formule 1.

Arriver au sommet de la hiérarchie de la Formule 1 n'est pas facile. Certaines équipes peinent depuis des années. Malgré d'importants efforts et des sommes colossales déboursées, la progression se fait difficilement. D'autres, au contraire, sont parvenues à faire parler le génie et ont compté dans leurs rangs pilotes ou ingénieurs, permettant de métamorphoser les monoplaces.

Le boom Lotus

Les premiers pas de Lotus sont discrets. Il faut attendre 1958 pour que l'écurie dirigée par le génie Colin Chapman marque enfin des points. Toutefois, Lotus fait face à un gros problème. Une écurie privée qui fait rouler des Lotus parvient à faire de meilleurs résultats.

Mais cela ne dure pas. Colin Chapman recrute un pilote bourré de talent : Jim Clark. Le jeune écossais réalise des merveilles au volant d'une voiture qui profite des talents de concepteur de son patron.

Mais, en 1962, la nouvelle réglementation ne tourne pas en faveur de l'équipe britannique, avant de revenir aux avant-postes en 1963. Année où Jim Clark va survoler la compétition avec sept victoires, en 10 courses. Il n'abandonne qu'une fois : lors du premier Grand Prix de la saison.

AnnéePositionPointsVictoires
11958630
21959450
319602342
419612323
519622363
619631547

Le retour en avant de Brabham

C'est un coup de poker réalisé par Jack Brabham. Le double champion du monde avec Cooper décide de créer ses propres voitures. Sa première création lui permet de marquer quelques unités lors de ses premières courses. Mais rien de bien glorieux.

L'écurie parvient à accrocher deux victoires pour sa troisième saison en F1. En 1965, aucune coupe pour l'écurie australienne, mais la régularité des pilotes lui permet de se classer au troisième rang du championnat du monde. Enfin, après un an de disette, la razzia commence. 1966 et 1967, Brabham truste les podiums et les victoires. Bilan : 8 victoires en deux saisons et deux titres mondiaux.

Une nouvelle remontée sera connue par l'équipe dans les années 80, en passant de la 8e place en 1979 à la 3e en 1980. Deux titres pilotes seront remportés par Nelson Piquet avec l'écurie de Bernie Ecclestone, en 1981 et 1983.

AnnéePositionPointsVictoires
11962760
219633280
319644302
419653270
519661424
619671634

Niki Lauda ramène Ferrari sur le toit du monde

Parfois, la plus grande écurie au monde a besoin d'un coup de pouce. Celui de la Scuderia dans les années 1970 s'appelle Niki Lauda. Après le titre de John Surtees en 1964 puis une deuxième place deux saisons plus tard, Ferrari tombe dans les profondeurs du classement.

Puis Mauro Forghieiri pond une merveille : la Ferrari 312 B. Elle permet à Jacky Ickx de terminer vice-champion du monde en 1970 puis d'accrocher une 4e place en 1971. Mais, la Scuderia retombe dans ses travers de la fin des années 1960.

En 1974, Enzo Ferrari recrute un jeune autrichien qui n'a pas de résultats convaincants avec BRM, mais qui est un metteur au point de génie. Celui-ci métamorphose la 312 B3 et lui permet et de revenir dans les premières places. S'ensuit un titre mondial en 1975 et deux autres les deux années suivantes.

AnnéePositionPointsVictoires
119713332
219724331
319736120
419742653
51975172,56
619761836
719771954

Williams, du fond de classement à la couronne

L'histoire de Williams est belle. Après des débuts compliqués, une relation toxique et douloureuse avec Walter Wolf, Frank Williams parvient à rassembler ses forces pour remonter une structure. Les premiers résultats sont décevants, mais le Britannique embauche un ingénieur de renom : Patrick Head.

Ce dernier reprend tout de zéro et parvient à créer un chef-d'œuvre. Du fond du classement, Williams joue les premiers rôles. En 1979, à Silverstone, Alan Jones, avec la FW07 signe sa première pole et permet aussi à Williams d'inscrire son nom dans cette statistique.

Toutefois, un problème de fiabilité l'empêchera d'aller au bout de la course, laissant la tête à Clay Regazzoni, qui va offrir à l'écurie britannique sa première victoire. Williams termine 2e du championnat du monde avant de le conquérir l'année suivante.

Cette équipe est ensuite devenue l'une des plus titrées et plus réputée de l'histoire de la discipline avec son âge d'or dans les années 1980 et 1990.

AnnéePositionPointsVictoires
11975960
21976Non classée00
319789110
419792755
5198011206

Red Bull, la lente progression avant la domination

Une opportunité qui se présente peut-être déterminante, mais il faut avoir un peu de patience. En 2004, à la suite du retrait de Ford et donc de Jaguar, Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, rachète l'écurie.

Il engage notamment David Coulthard, qui inscrit des premiers points avec la RB1, au Nurburgring. Mais ce sera l'un des seuls bons résultats de l'écurie pour sa première année. La saison suivante n'est pas glorieuse non plus. La fiabilité n'est pas au rendez-vous. Ce problème est récurrent lors des années suivantes.

Il faut attendre le duo Vettel-Webber, en 2009, pour assister aux premières gloires de Red Bull. Même si les premiers Grand Prix ne reflètent pas la saison, l'écurie autrichienne fait sensation en Chine. L'Allemand signe la pole, puis la victoire le lendemain, son coéquipier termine deuxième. C'est le début d'une longue lignée.

Red Bull commence à dominer la concurrence, mais à la fin, c'est Jenson Button et Brawn GP qui triomphent. L'année suivante, tout se concrétise. Malgré des polémiques avec des suspicions d'aileron avant mobile, Sebastian Vettel réalise le doublé : titre pilote et constructeurs. L'exploit est réédité à trois autres reprises, jusqu'en 2013, avant l'ère du V6 Hybride.

AnnéePositionPointsVictoires
120057340
220067160
320075240
420087290
520092153,56
6201014989
72011165612
8201214607
92013159613

D'autres remontées aussi

McLaren a elle aussi réalisé une impressionnante progression au début des années 70. Après avoir occupé le milieu de peloton fin 1960, début 1970, l'écurie a connu deux titres avec Emerson Fittipaldi (1972 et 1974) puis un troisième avec James Hunt en 1976.

À noter aussi les bonnes performances de Ligier au début de l'âge d'or de la F1. Certes, l'écurie française a obtenu de belles victoires dans les années 70 avec notamment une pole de Jacques Laffite à Monza, en 1976, Ligier termine 2e du championnat en 1980.

En 2004, BAR, parvient à se hisser au deuxième rang du championnat du monde après avoir occupé le fonde de classement les saisons précédentes et de retomber 6e, l'année suivante.

Une progression hors norme n'est plus à présenter, il s'agit de celle réalisée par Brawn GP en 2009, en remportant le titre pilote et constructeurs, avant que l'équipe ne devienne Mercedes.

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