Le PDG d'Alpine nuance les déclarations sur le "second pilote" Ocon


« Il n'y a pas de mystère sur le fait que j'ai très vite essayé de faire en sorte qu'Esteban [Ocon] se sente à l'aise dans l'équipe », indique Rossi, faisant référence au fait que la carrière du pilote en Formule 1 n'a jamais été linéaire. Avant cela, on lui disait, « c'est tout, c'est fini, c'est la fin de la route avec nous et tu dois trouver un autre emploi l'année prochaine », ajoute le PDG.
Dans le même temps, l'attractivité de l'écurie basée à Enstone n'était pas, d'après le patron français, au plus haut. « Pour être honnête, personne ne voulait venir chez Alpine, soyons clairs, donc c'était le meilleur pilote que nous pouvions avoir », confie le Français.
« J'ai toujours dit qu'Esteban était au moins un très bon deuxième pilote. Tout le monde a interprété cela de différentes manières », a-t-il poursuivi.
Par la suite, il a tenu à préciser la nature exacte de ses propos. Selon lui, il indique qu'il est possible d'avoir dans une équipe deux pilotes sans qu'une hiérarchie ne soit mise en place entre eux.
« Mais quand je dis cela, c'est comme s'il n'y avait pas de pilote un et de pilote deux chez Ferrari, mais je suis presque sûr que beaucoup de gens pensent qu'il y a un numéro deux. Il n'y a pas de hiérarchie chez Mercedes, et pour être honnête, il est difficile de savoir qui est le numéro deux. Et je pense qu'Esteban, quelle que soit la personne en face, peu être numéro 1 ou numéro 2 », conclu Laurent Rossi.