Nico Hülkenberg prêt à terminer ce qu'il a commencé


Trois ans sur la touche
L’Allemand de 35 ans a connu des hauts et des bas pendant cette période délicate. S’il a d’abord eu besoin de se tenir loin de la F1, l’envie de conduire a rapidement refait surface.
« Au tout début, en 2020, je voulais prendre du recul, j'en avais besoin, alors à ce moment-là, j'étais plutôt détendu. Puis soudainement, en 2021, il y a eu des semaines où il était plus difficile de rester sur la touche et de regarder les pilotes sortir du garage. En 2022, donc, disons il y a plus ou moins dix mois, ce sentiment de vouloir être à nouveau aux commandes est revenu très fort. Ensuite, j'ai eu une intention claire, un plan clair, je voulais poursuivre l'opportunité d'avoir à nouveau un siège de course », déclare-t-il pour le site officiel de la F1.
En 2022 il dispute deux courses en tant que remplaçant de Sebastian Vettel, testé positif à la Covid-19, une chance de se montrer sans quoi il ne pense pas qu’il aurait retrouvé une place de titulaire.
« Je doute fortement que sans les deux courses du début de l'année dernière, j'aurais obtenu le siège. Cela m'a remis sur la carte avec Günther [Steiner, le patron de l'écurie Haas], avec l'équipe ici. Ils ont vu : "D'accord, ce type sait toujours où se trouve la pédale d'accélérateur !" »
Le début d’une "seconde" carrière
En novembre dernier Haas annonce la titularisation du pilote. Son rêve de revenir sur l’asphalte à temps plein devient réalité. Plus en forme, plus mature, Nico Hülkenberg compte bien profiter de cette deuxième chance qui lui est offerte.
« J'ai eu le temps de réfléchir correctement à tout, et mon point de vue sur certaines choses a changé, il y a certaines choses que je vois différemment. Évidemment, j'ai quelques années de plus, je suis père », affirme-t-il.
« Je suis heureux d'être de retour, tout d'abord, parce qu'il n'était pas clair et acquis que je conserverais un volant complet. Je suis heureux de cela et d'être à nouveau au volant. Ce n'est que le début, c'est un peu comme la première semaine à l'école, si vous voulez. Il s'est évidemment passé beaucoup de choses passionnantes, mais avec une nouvelle équipe, les premières courses sont toujours comme une nouvelle relation - comme la phase de lune de miel - donc tout va bien. »
« Je veux m'amuser et je veux faire une bonne saison. Je veux aider l'équipe à grandir, à évoluer dans la bonne direction. Je ne peux pas vous donner un chiffre maintenant pour quantifier à la fin de l'année combien de points je veux voir sur mon compte - le plus possible, évidemment. »
Pour son premier Grand Prix sous ses nouvelles couleurs à Bahreïn le week-end dernier, il a réalisé une belle opération en accédant en Q3 samedi. Il termine finalement la course en 15e position.