La hiérarchie des monoplaces semble claire pour les cinq premiers


Les Red Bull surpuissantes
Max Verstappen tentera cette année de défendre son titre. Le moins que l'on puisse dire, c’est que ça commence bien pour lui. Victorieux à Bahreïn pour la première course de la saison, il a ensuite été contraint de partir 15e sur la grille de départ à Djeddah après avoir subi une panne en Q2, l’obligeant à abandonner. Il a pourtant réussi une remontée impressionnante et s’est classé deuxième, juste derrière son coéquipier Sergio Pérez.
Le pilote mexicain est lui aussi très fort en ce début de saison avec une deuxième place, une pole position et une victoire à son actif.
Les Red Bull ont débuté sur la même lancée que la saison passée. Leur monoplace est plus rapide que jamais, plaçant à chaque fois ses pilotes en tête et de loin. Pour le moment, on ne voit pas vraiment qui pourrait les inquiéter dans leur course au titre. Néanmoins, l’équipe championne du monde s’est vu infliger une pénalité par la FIA pour non respect du budget capé imposant une réduction du temps de soufflerie et de CFD. On s’attend ainsi à un rapprochement et resserrement des performances au fur et à mesure de la saison.
La surprise Aston Martin
L’AMR23 avait ébloui les observateurs pendant les tests de pré-saison et a confirmé lors des deux premiers Grand Prix, Fernando Alonso s’invitant sur le podium à chaque fois.
L’équipe britannique est ainsi l’écurie qui a fait le plus de progrès cet hiver, la rendant très compétitive. Si elle semble trop juste pour prétendre au titre, il n’est pas impossible de les voir remporter des courses. Reste à savoir si l'équipe de Lawrence Stroll est capable de tenir ce rythme.
Mercedes s’améliore
Mercedes a vécu des débuts inquiétants. Après une saison presque vierge de succès en 2022, l’équipe comptait sur sa W14 pour sortir la tête de l’eau. Malheureusement pour Brackley, tout ne s’est pas passé comme prévu et Bahreïn a été une vraie désillusion pour l’écurie de Toto Wolff.
Ce dernier avait d’ailleurs annoncé, dès la fin du premier Grand Prix que la monoplace allait être revue et développée. Le chemin est long avant de voir une réelle amélioration mais les petits changements faits entre Bahreïn et l’Arabie saoudite ont déjà l’air d’avoir porté leurs fruits, permettant à George Russell et Lewis Hamilton de se classer 5e et 6e.
Ferrari survit
La Scuderia est loin de ses objectifs. Quatrième de cette hiérarchie, Ferrari paye cher l’usure de ses pneus mais également une fiabilité approximative lors du premier week-end.
L’abandon de Charles Leclerc suite à une panne moteur à Bahreïn ne leur a évidemment pas permis de commencer l’année de la meilleure des manières. Suite à cela, le Monégasque a été pénalisé de dix places sur la grille de départ à Djeddah.
S’il effectuait une bonne remontée, le changement de pneus pour des durs l’a complètement pénalisé. Il en va de même pour Carlos Sainz qui n’a pas fait le poids face aux deux Mercedes. L’équipe de Maranello est consciente de cette faiblesse et travaille déjà pour s’améliorer.
Alpine encore fragile
Alpine avait réalisé un premier Grand Prix en demi-teinte. Si Pierre Gasly avait raté ses qualifications, partant 20e sur la grille de départ, il était ensuite remonté en dixième position, permettant à l’équipe de marquer ses premiers points. Esteban Ocon a éprouvé plus de difficultés que son nouvel équipier.
Parti 10e, il s’était ensuite vu infliger une pénalité pour s’être mal placé sur la grille de départ. La pénalité a été mal purgée, ce qui lui en a valu une deuxième. Pour ce deuxième week-end, "l’équipe de France" s’est rattrapée, plaçant ses deux pilotes dans le top 10. Un peu juste pour aller chercher Ferrari mais facilement en avance sur le reste de la grille, Ocon et Gasly se sont respectivement classés 8e et 9e permettant à l’écurie de se hisser en 5e place du championnat constructeur.
L’écart semble commencer à se creuser entre ces cinq équipes et le reste de la grille. Rendez-vous en Australie à partir du 31 mars pour voir comment cette hiérarchie évolue.