Vasseur est remonté contre la FIA après la pénalité infligée à Sainz
F1. Ferrari a perdu gros en Australie avec la sortie de Charles Leclerc et la pénalité de cinq secondes de Carlos Sainz, qui l'a fait terminer hors du top 10. Un week-end qualifié de "cauchemardesque" par Fred Vasseur.
Quatrième avant l'intervention de la voiture de sécurité au tour sept, Carlos Sainz fut l'un de ceux qui en profita pour s'arrêter peu de temps avant que ne soit agité le premier drapeau rouge, annulant son avantage avec le changement de pneus gratuit pour tous les autres concurrents.
Sainz a tout de même réussi à revenir de la P11 à la P4, avant d'avoir un contact avec son compatriote Fernando Alonso. Les commissaires de course ont alors pénalisé le pilote Ferrari en ajoutant 5 secondes à son temps final de course, ce qui le fit sortir des points en ne terminant que 12e.
Une performance gâchée
Malgré la sortie de piste de son coéquipier Charles Leclerc en tout début de course après un accrochage avec l'Aston Martin de Lance Stroll, le bon rythme de Sainz avait pourtant, en partie, contre-balancé ce point noir.
« Carlos s'est très bien repris après l'arrêt au stand malchanceux juste avant le drapeau rouge, et se faire pénaliser de la sorte juste avant la fin est très dur », résume Vasseur.
« C'est sûr que vous êtes à fleur de peau dans ce genre de situation, parce que vous n'êtes pas loin du podium. Vous êtes P4 et vous venez de nulle part alors que tous les autres s'arrêtent gratuitement. »
« Il a fait un très bon travail et je pense qu'on peut discuter pendant des heures de la pénalité, qu'elle soit sévère ou non. Il est certain qu'en fonction de l'équipe, l'analyse sera différente. »
Vasseur rappelle par ces mots, la longue argumentation de Sainz à sa radio au moment où il apprend, et qu'il ne comprend pas pourquoi il est sanctionné de 5 secondes, sur un tour qui n'a pas modifié le classement final, hormis pour ceux qui n'ont pas abandonné, ce qui n'a pas été le cas pour Alonso.
« Pour moi, c’est très dommage », poursuit le Français.
« Puisque cela n’impactait pas le podium, les stewards auraient pu écouter Carlos et regarder les données. Lors du dernier Grand Prix, nous avons changé les règles deux fois en dix minutes par rapport à l’arrêt au stand d’Alonso. Nous aurions pu en faire de même aujourd’hui, ou au moins en discuter. »
Retenir le positif
Malgré un zéro pointé, le Français à la tête des rouges souligne la performance prometteuse de la SF-23 aperçue en Australie.
« Il y a des points positifs. Si vous regardez l'ensemble du week-end, [samedi] nous sommes déçus du résultat, mais le niveau de performance était là, nous n'avons juste pas réussi à tout mettre ensemble. »
« Mais [dimanche], le rythme était bon. Nous avons dû faire un arrêt au stand supplémentaire, mais je l'accepte, et le rythme était bon. C'est un pas en avant par rapport à Djeddah il y a deux semaines, et maintenant nous devons faire un autre pas en avant pour Bakou. »