Une arme anti-drone tenue faussement responsable de pannes techniques pendant le GP d'Australie
Une arme de brouillage anti-drone a été accusée, à tort, d’être à l’origine de la panne qui a causé l’interruption de la première séance d’essais libres lors du Grand Prix de Melbourne.


Un spectateur a filmé des policiers faisant usage d’un fusil de brouillage anti-drone depuis les toits des bâtiments du circuit d’Albert Park. Fabriqué par la société australo-américaine DroneShield, le DroneGun Tactical, est un brouilleur de fréquence radio capable de neutraliser les drones en les obligeant à atterrir.
Au même moment, se déroulait la première séance d’essais libres, perturbée par une panne empêchant les équipes et leurs pilotes de suivre les autres voitures, un outil qui permet d’éviter les accidents pendant ces sessions. La dangerosité de laisser autant de véhicules en piste simultanément, roulant à des vitesses très hétérogènes et sans assistance électronique a conduit à l’interruption de la session.
Les fusils anti-drone, sont-ils à l’origine de la panne ?
Un moment remis en cause, l'arme a finalement été innocenté. Si les équipes n’avaient plus accès au positionnement des voitures, les écrans de la FIA n’ont eux pas été impactés. C’est en fait un serveur de la FIA, responsable des données en temps réel des pneus des monoplaces, qui a causé la panne.
Les fusils anti-drone ont, par ailleurs, continué d’être utilisés tout en long du week-end, y compris pendant le Grand Prix de dimanche, afin de faire respecter les interdictions de vol au-dessus du circuit.