Mercedes ne connaît toujours pas la cause de l'abandon de Russell à Melbourne


Malheureusement, après seulement sept tours de course, le sort s'est acharné sur le pilote de la Mercedes numéro 63. Rappelé au stand par son équipe après la sortie en piste de la voiture de sécurité, Russell est ressorti septième avant que la direction de course ne décide finalement de brandir un drapeau rouge. Englué dans le peloton, le vainqueur du dernier Grand Prix du Brésil savait à ce moment-là que ses chances de victoire avaient fortement diminué.
Dix tours plus tard, alors qu'elle s'apprêtait à entamer une nouvelle boucle du circuit de l'Albert Park, la Mercedes noire vit des flammes sortir de ses échappements, causant l'abandon du natif de King's Lynn. Il s'agissait alors du premier abandon de Russell pour cause de fiabilité depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi 2021, alors qu'il courrait pour Williams. Son dernier abandon remontant lui au Grand Prix de Grande-Bretagne la saison dernière lors duquel sa monoplace se retrouva prise au piège du carambolage faisant partir en tonneaux l'Alfa Romeo de Guanyu Zhou.
Selon le journal allemand Auto Motor und Sport, les équipes moteur de Mercedes basées à Brixworth en Angleterre, sont toujours à la recherche des causes de cet abandon. Depuis maintenant une semaine, les ingénieurs tentent d'identifier pourquoi cet unité de puissance est partie en fumée, alors que la fiabilité du bloc allemand était sa principale force la saison dernière.
Car les problèmes de fiabilité commencent à s'accumuler depuis le début de la saison. Dès le premier Grand Prix à Bahreïn, plusieurs éléments moteurs de la McLaren, équipée d'un bloc Mercedes, de Lando Norris avaient été endommagées dont le turbo, le moteur à combustion et les systèmes de récupération d'énergie. Deux semaines plus tard en Arabie Saoudite, c'est l'autre écurie cliente de la firme à l'étoile qui rencontrait des problèmes. Lance Stroll se voyant contraint d'arrêter son Aston Martin en bord de piste à cause d'un souci de MGU-H (système de récupération de l'énergie provenant des gaz d'échappement). Soit trois problèmes moteurs en trois courses pour les blocs allemands.