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Ce que les statistiques GPS disent sur la domination de Red Bull

F1. Red Bull a indéniablement la voiture la plus rapide depuis le début de saison. En se penchant de façon approfondie dans les données, on relève les points sur lesquels la RB19 devance ses concurrentes.

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Max Verstappen et Sergio Pérez dominent largement cette saison débutée par un doublé écrasant à Bahreïn.
© Red Bull / Max Verstappen et Sergio Pérez dominent largement cette saison débutée par un doublé écrasant à Bahreïn.

Barhain, Djeddah puis Melbourne, Red Bull a fait carton plein en ce début de saison. Le double champion du monde en titre Max Verstappen a remporté l'épreuve inaugurale de Bahreïn devant son compagnon d'écurie Sergio Perez, tandis que Fernando Alonso a été le pilote non-RB19 le mieux placé, à 38,637 secondes du vainqueur. En Arabie Saoudite, Perez a inversé les rôles pour Red Bull et a triomphé, Alonso étant à nouveau le meilleur des « autres » à 20,728 secondes après qu'Aston Martin a fait appel de sa pénalité.

Red Bull sur un matelas confortable

Très dur donc pour la concurrence de rivaliser avec les RB19. Si l'on ajoute à cela le potentiel non exploité par Verstappen lorsque son ingénieur lui demander de « contrôler », Red Bull pourrait se targuer d'un écart avec les autres monoplaces de plus d'une minute. De quoi mieux comprendre les performances de l'écurie autrichienne en ce début de saison.

À Melbourne, les faits de courses ont amené Lewis Hamilton à terminer dauphin de Verstappen avec un écart de seulement 0,179s. Mais là encore, la domination de Red Bull ne laissait aucun doute. Sans l’un des drapeaux rouges ou les nouveaux départs et sans le départ raté de Checo Pérez à Djeddah, ou si les RB19 n'avaient pas géré leur rythme alors qu'elles étaient loin devant, l’écart serait encore plus grand. Alors où est-ce que Red Bull bat la concurrence ? Ou plutôt, où est-ce que les autres peinent ?

Chez Ferrari, on identifie les trois premiers GP et le prochain rendez-vous de Bakou comme étant toutes des courses qui ne conviennent pas à la Ferrari SF-23. Asphalte trop abrasif à Sakhir, Djeddah trop dominée par la vitesse en ligne droite et Melbourne trop interrompue par des shunts. Pour Fred Vasseur, le directeur de l’équipe, « il faut comprendre que trois épreuves, ce n'est pas le panel complet des circuits ».

Or, le souci pour les rivaux de Red Bull, c'est que la RB19 n'a été, elle, diminuée par aucune de ces circonstances.

Une RB19 qui s'adapte bien

L'avantage de 0,3 seconde de Verstappen sur Charles Leclerc pour assurer la pole position du GP de Bahreïn a été défini par l'accélération rapide à bas régime de la RB19 et son rythme supérieur dans les virages à vitesse moyenne. Alors, peu importait que Verstappen soit parfois plus lent en ligne droite par rapport à une Ferrari.

Cela marque un changement majeur par rapport à la façon dont Red Bull s'en est sorti la saison dernière, lorsque le moteur Honda ne pouvait pas immédiatement surmonter le châssis lourd et était souvent dépassé à l’accélération par la Ferrari, plus légère.

La deuxième chose à noter est la différence de comportement de la RB19 en Arabie Saoudite. Avec l’utilisation du DRS par Red Bull, Pérez a réalisé le meilleur temps tour pour 0,155s. Le mexicain a construit son succès au premier tour en se laissant distancer par la Ferrari dans les changements de direction à grande vitesse, avant de revenir en tête avec un avantage de 5 miles par heure en vitesse de pointe.

En Australie, lors de l'affrontement en Q3 entre Verstappen et Russell, le premier s'est emparé de la pole pour 0,236s. Cette marge s'est faite sur une meilleure performance en ligne droite, tout en maintenant des vitesses plus élevées dans les séquences de virage plus ouverts, seulement pour perdre face à la Mercedes dans les passages plus lents. En course, une fois Russell éliminé, Verstappen a bénéficié d'un avantage de 0,162s par tour sur Hamilton entre les tours 20 et 53. Et cela ne tient pas compte du fait que le Hollandais a relâché la pression pour préserver les pneus.

Enfin, contrairement à la saison dernière, où la Ferrari pouvait sortir des virages plus rapidement que la Red Bull, aucune faiblesse des RB19 de ce point de vue ne s’est encore manifestée. Alonso, avec des points de freinage très tardifs et sa capacité à monter en puissance très tôt, domine l'exercice. Mais les données montrent que même si elle n'est pas tout à fait à la hauteur, la RB19 ne s'effondre pas dans ce domaine.

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