Alesi imagine "une alternance" avec Spa, Imola ou l'Autriche pour le Grand Prix de France


Alesi désigne une nouvelle fois le gouvernement Français
L'ancien pilote Ferrari, Jean Alesi et désormais président du tracé varois, réaffirme une nouvelle fois que le problème avec la disparition de la F1 en France n'était pas uniquement financier, mais aussi politique.
« La F1 aujourd’hui, c’est 32 pays qui demandent à avoir un Grand Prix sur leur territoire, il n’y a que 23 Grand Prix », expose le Français pour Eurosport, et nous le disait déjà à Bahreïn, il y a quelques semaines.
« Donc, ils [la F1] sont obligés de dire non à des gens qui sont presque à genou devant eux en disant : "s’il-vous plait, venez, venez, venez, on vous accueille à bras ouverts". Ce n’est pas le cas en France. »
« On a eu les cinq dernières années – à part l’année Covid bien sûr – un Grand Prix qui a eu beaucoup de succès, mais qui a été boudé par nos politiciens. Je ne parle pas de ceux de la région, parce que c’est grâce à eux que la F1 a pu revenir, mais de ne pas avoir un président aujourd’hui sur une grille de Formule 1, c’est mal vu. »
« C’est normal, parce que quand vous allez sur n’importe quel Grand Prix, si vous n’avez pas le roi, pas le premier ministre, si vous n’avez pas le président, ça cloche. »
« Donc, tout le monde utilise la F1 pour véhiculer l’image de la course automobile dans son pays. »
Alterner une année sur deux
Comme évoqué, il y a peu, par le patron du circuit d'Hockenheim, pour là aussi revoir la F1 en Allemagne, Alesi semble également intéressé par l'idée d'une rotation des courses avec d'autres pays.
« Aujourd’hui, avec cet engouement, on a pu voir sur les derniers Grand Prix 350 000 spectateurs, 450 000 spectateurs. C’est des records qui sont battus. »
« Peut-être aussi qu’en Europe il va y avoir une nouvelle façon de voir la F1, c’est à dire qu’on risque d’avoir en alternance un pays avec un autre. »
« Cela aidera également à économiser de l'argent, et peut-être que Spa ou un GP d'Autriche ou Imola alterneront avec nous. Tout est sur la table. »