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Sargeant : ses débuts en F1 et l'adaptation difficile des jeunes pilotes américains

F1. Dans une récente interview avec RacingNews365, Logan Sargeant parle de son apprentissage en tant que nouveau venu en F1, ce qu’il pense de ses premiers Grand Prix et de sa difficile adaptation à l’Europe dans sa jeunesse.

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Logan Sargeant est l'un des trois rookies qui a intégré le paddock cette année
© Williams / Logan Sargeant est l'un des trois rookies qui a intégré le paddock cette année

« Pour être honnête, je suis en avance sur ce que j'espérais être à ce stade, et je dois juste continuer à construire à partir de là où je suis. Mais il reste encore beaucoup à améliorer », a confié le débutant Logan Sargeant, fraichement arrivé dans l’écurie Williams après ses années en formule 2 et 3.

« En termes de rythme, je me sens rapide, et je sens que j'ai toujours l'occasion de faire quelque chose de bien en qualifications et même en course [...] c'est toujours agréable de savoir que la vitesse est là », a ajouté le rookie.

Avant son accident avec Nyck de Vries en Australie, Sargeant avait terminé ses deux premières courses, dont une belle 12e place sur le circuit de Sakhir en ouverture de la saison. Des débuts encourageants pour l’américain qui a fait ses armes sur les circuits inférieurs au sein d’écuries européennes.

Adaptation « vraiment difficile »

Pourtant, il explique que tout n’a pas été facile pour lui, notamment son adaptation outre-Atlantique. Le natif de Fort Lauderdale a qualifié ce changement de « vraiment difficile ». Lui qui a quitté sa Floride natale à 12 ans, pour poursuivre son rêve de F1 et rejoindre les compétitions de karting en Europe, raconte le mal du pays qu'il a parfois pu ressentir : « Tu dois prendre cette décision tôt. Tu quittes la maison, tu quittes tes amis et ta famille. Tu te sens parfois seul et c’est difficile mentalement. »

Aussi, se déplacer jusqu’en Europe coûte cher pour les jeunes pilotes américains et leurs familles. C'est pour ces raisons qu’ils optent pour les disciplines plus locales que sont l’IndyCar ou la Nascar par exemple. Mais la F1 connait un regain de popularité aux États-Unis ces derniers temps et Sargeant déclare que les jeunes Américains sont de plus en plus enclins à traverser l’Atlantique pour la Formule 1.

« Je pense que la F1 est clairement beaucoup plus connue en Amérique maintenant, donc c'est positif, et j'ai juste l'impression que ça va généralement dans la bonne direction. », s’est réjoui le pilote Williams de 22 ans.

Sargeant est le premier américain à rouler en F1 depuis Alexander Rossi en 2015. Scott Speed est le seul autre à avoir eu un baquet en F1 ces 30 dernières années.

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