Nikita Mazepin attaque le Canada en justice dans l'espoir de retrouver une place en F1


Lui et son père ont ainsi été placés sur les listes de sanctions de l'UE en raison de leurs liens étroits avec le président russe, Vladimir Poutine. Dmitry Mazepin avait été photographié lors d'une réunion d'oligarques et autres hommes d'affaires au Kremlin le jour du déclenchement de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, en février 2022.
L’Union européenne est récemment revenu sur ces sanctions et a autorisé le jeune pilote à concourir de nouveau, à condition de rouler sous licence neutre et de signer la charte de la FIA. Cependant, alors qu’il espère retrouver un baquet pour l’année prochaine, le fait qu’il soit toujours interdit de courir en Canada, dont le Grand Prix est au calendrier depuis 1967, lui met des bâtons dans les roues.
Mazepin a donc décidé de poursuivre le gouvernement canadien et plus particulièrement la ministre des affaires étrangères, Mélanie Joly, devant la Cour fédérale afin d'être rayé de la liste noire du pays.
L’avis de requête qu’il a déposé devant le tribunal affirme qu’il n’est qu’un « jeune sportif et pilote automobile professionnel qui n'est en rien impliqué dans l'agression subie par l’Ukraine. » Il ajoute que ces sanctions « réduisent de manière catastrophique » ses chances d’un potentiel retour sur la grille en 2024.
Le cas de Mazepin est actuellement examiné outre-Atlantique. En cas de réponse positive, il serait ainsi autorisé à courir partout où il le souhaite. Dans tous les cas, un retour du pilote russe en F1 semble extrêmement improbable dans la mesure où son passage chez Haas fut loin d’être une réussite. Pour rappel, son meilleur résultat est une 14e place à Bakou en 2021.