Grand Prix d'Azerbaïdjan : Bakou, un circuit rapide mais entre les murs
F1. La F1 est (enfin) de retour ce week-end et pose ses valises à Bakou, en Azerbaïdjan. Voici tout ce que vous devez savoir à propos de ce circuit en amont du Grand Prix.
Pour le quatrième Grand Prix de la saison, la F1 se rend à la frontière entre l'Asie et l'Europe, l'Azerbaïdjan, avant de se rendre à Miami le week-end suivant. Le circuit urbain de Bakou est particulièrement apprécié des amateurs du sport, notamment grâce à ses lignes droites rapides et ses rues étroites qui ne pardonnent pas.
Long de 6,003 kilomètres, le circuit est composé de 51 tours, pour une distance totale de 306,049 kilomètres - pour ceux qui termineront la course sans avoir pris de mur. La piste dispose de 20 virages et de deux zones de détection du DRS : une longue ligne droite entre le virage 19 et 1, puis une plus courte entre le virage 2 et 3. Il faudra donc rester concentré et en profiter au maximum pour les dépassements, avant les virages à répétition dans les rues étroites.
Bakou est le plus récent circuit urbain du calendrier, sa première apparition au calendrier ayant eu lieu en 2016, en tant que "Grand Prix Européen". Le Grand Prix d'Azerbaïdjan inaugural aura ensuite lieu en 2017, et couronnera Daniel Ricciardo comme premier vainqueur de son histoire, pilotant alors pour Red Bull.
Le circuit était prévu pour être le circuit urbain le plus rapide du monde, avec une vitesse de pointe proche de 360 km/h et le deuxième circuit le plus long du calendrier actuel de la F1 derrière le Circuit de Spa-Francorchamps en Belgique. C'est Charles Leclerc qui détient le record du tour le plus rapide, à 1:43.009, lors de l'édition 2019.
Notons le gros changement cette année dans l'organisation du week-end : les qualifications pour la course du dimanche auront lieu vendredi, à la place des EL2. La journée de samedi sera entièrement dédiée au sprint : d'abord la séance de qualifications qui concerne uniquement la course sprint, puis cette dernière, qui n'influence en rien la grille de départ de dimanche, décidée vendredi. Vous suivez ?
Les pneus Pirelli
De son côté, Pirelli amène ses pneus les plus tendres pour ce week-end, à savoir les C3 qui feront office de durs, les C4 mediums et les C5 tendres. Pour la stratégie pneumatique, Pirelli indique que la clé sera d'équilibrer la température des pneus avant et des pneus arrière. Reste toutefois à voir si cette gamme plus tendre tiendra le coup de la pression sur le circuit. On se souvient très bien du pneu du Max Verstappen qui a explosé en course en 2021, tout comme celui de Lance Stroll quelques tours plus tôt.
« Les pneus de l'essieu avant doivent être assez chauds pour garantir une adhérence optimale - malgré les longues lignes droites qui les refroidissent - mais il est également important de ne pas surchauffer les arrières lors de la phase de traction », explique Pirelli. « Donc, la clé est d'équilibrer avec succès les températures entre l'avant et l'arrière, car il y a un grand risque de blocages et les murs en Azerbaïdjan ne font pas de cadeaux, comme nous l'avons vu lors des courses précédentes ici. »
La nouvelle organisation avec la course sprint présente également un nouveau défi : les pilotes sont obligés d'utiliser un train de pneus mediums pour chacune des deux premières sessions de la qualification du sprint, puis un train de pneus tendres pour la session finale.
The key to tyres at the #AzerbaijanGP? Balancing tyre temperatures between front and rear 🌡️ #Fit4F1pic.twitter.com/Iy9fsinSsj
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) April 27, 2023
Une nouvelle victoire pour Verstappen, ou une surprise de Pérez ?
Tous les regards sont tournés vers Red Bull pour ce quatrième Grand Prix de la saison, avec une domination écrasante des deux pilotes de l'écurie autrichienne, qui ont monopolisé les victoires depuis le début de l'année (2 pour Max Verstappen, 1 pour Sergio Pérez). Continueront-ils sur leur lancée qui semble inarrêtable ? Il y a fort à parier que ce sera le cas, mais Sergio Pérez pourrait bien créer une petite surprise dans cette monotonie qui s'installe, le Mexicain étant particulièrement doué sur circuit urbain.
À moins que la vraie surprise ne vienne d'Aston Martin et plus particulièrement Fernando Alonso, qui réalise un début de saison impressionnant et se classe 3e du championnat pilotes, à 9 longueurs seulement de Sergio Pérez. Autre probabilité à ne pas écarter : une percée des Mercedes, qui paraissent avoir repris des couleurs au Grand Prix d'Australie, Lewis Hamilton raflant la 2e place. Quant aux Ferrari, reste à voir si la malédiction qui semble les toucher depuis le début de saison s'estompera à Bakou...
Ce week-end de Grand Prix débute ce vendredi à 11h30 pour la première séance d'essais libres. Tous les horaires à connaître sont à retrouver dans le programme TV.
