Grand Prix d'Azerbaïdjan : Sergio Pérez confirme sa domination à Bakou, le doublé pour Red Bull

Après un samedi entièrement dédié au Sprint - pour le moins mouvementé, en témoigne l'accrochage entre George Russell et Max Verstappen - place à la course traditionnelle ce dimanche, où le plus de points sont accordés.

Les lumières s’éteignent, on a droit à une sortie propre de Charles Leclerc, qui a pris la pole, et des Red Bull qui partent à toute vitesse. Dès le départ, il y a contact entre Alexander Albon et Oscar Piastri, sans grande incidence pour les deux monoplaces, mais quelques petits débris jonchent la piste. Lance Stroll a pris l’avantage sur Lando Norris et se retrouve 7e, tandis que George Russell a gagné d’emblée deux positions pour se placer 9e. Yuki Tsunoda est le perdant de l’équation, tombé de la 8e à la 10e place.

Valtteri Bottas a également perdu beaucoup positions : parti 13e, il est tombé à la 18e place, juste devant Ocon et Hülkenberg partis de la voie des stands. La faute à un contact avec Kevin Magnussen, qui a heurté l’arrière de l’Alfa Romeo, et qui signale des dommages sur sa Haas.

Dès le 3e tour, Max Verstappen dépasse à toute vitesse Charles Leclerc en ligne droite, le Monégasque étant complètement impuissant face à la vélocité de la Red Bull et son DRS activé. À cette allure, il verra bientôt Sergio Pérez lui passer devant le nez : une prédiction qui devient réalité au tour 6, sans que le pilote Ferrari n’oppose aucune résistance.

Un petit message de Lance Stroll à son équipe indique qu’il ne compte pas attaquer son propre coéquipier, puisqu’ils « jouent le même jeu ». Dès le 7e tour, Bottas est le premier à passer par la voie des stands pour remplacer ses pneus mediums par les durs. Il est ensuite suivi par Alex Albon. Chez Mercedes, on se prépare à accueillir Lewis Hamilton, qui prend également les durs. Max Verstappen l’imite quelques tours plus tard.

Nyck de Vries dans le mur

Surprise au tour 10 : Nyck de Vries heurte le mur intérieur au virage 5 et casse sa suspension avant gauche, s’immobilisant sur la piste. Une grave erreur de la part du Néerlandais, qui poursuit sa saison malheureuse, et qui déclenche surtout la sortie de la voiture de sécurité. Une mauvaise opération pour les pilotes qui viennent juste de passer par la voie des stands. Les Ferrari en profitent pour passer par les boxs, tout comme Pérez et la majorité de la grille. Aston Martin réalise un arrêt plutôt lent pour Alonso, de 4,7 secondes. Derrière la voiture de sécurité, Pérez mène la course devant Leclerc, Verstappen et Sainz.

La relance a lieu au tour 14, le Hollandais se montrant d’emblée très agressif sur Leclerc et lui prend la deuxième place. Alonso en profite également pour passer son compatriote Sainz et se place quatrième. De leur côté, les Mercedes croisent le fer dans une lutte pour la 7e place, Hamilton ayant l’avantage après avoir gagné deux places. Russell s’excuse à la radio pour sa très mauvaise relance.

Lewis Hamilton profite d’une erreur de Stroll au tour 20 pour lui prendre la 6e position. Le Canadien était brièvement sorti de la piste, perdant de précieuses secondes. Il n’est pas au bout de ses peines puisque c’est désormais l’autre pilote Mercedes, Russell, qui le rattrape dangereusement.

Charles Leclerc à la traîne

Vers la moitié du Grand Prix, la course semble prendre son rythme de croisière, Verstappen étant à un écart stable d’environ une seconde derrière son coéquipier, et à plus de 13 secondes de Leclerc qui ne parvient pas à tenir le rythme des Red Bull, alors qu’Alonso se rapproche. Dans le milieu de peloton, un véritable train DRS se forme derrière Esteban Ocon, 9e. Juste derrière lui, Hülkenberg touche le mur, mais n’accuse aucun dégât.

Quelques tours plus tard, Pérez semble creuser l’écart avec le Hollandais, alors qu’Alonso lance son offensive sur Leclerc pour la 3e place. Au tour 37, Zhou est forcé de retirer la voiture au stand à cause d’un problème technique. Alors qu’il ne reste plus que 10 tours avant la fin, les dépassements attendus d’Alonso et d’Hamilton s’attardent plus longtemps que prévu. Pendant ce temps, les flirts avec le mur au virage 15 se multiplient de toutes parts, y compris chez le leader du championnat Verstappen.

A à peine deux tours de la fin, George Russell se voit contraint de passer par les stands pour changer ses pneus après avoir commis une erreur et être parti dans l’échappatoire. Hülkenberg le suit dans les stands, puisqu’il ne s’était pas encore arrêté de toute la course, tout comme Ocon.

Alors que la fin se rapproche, Alonso augmente le rythme pour espérer monter une fois de plus sur le podium. Mais on en restera finalement là, et c’est bien Sergio Pérez qui remporte le Grand Prix, offrant un doublé à Red Bull devant Charles Leclerc.

Le classement du Grand Prix d'Azerbaïdjan

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