L'édito : Des joies et des ratés
F1. Le Grand Prix d'Azerbaïdjan s'est terminé dimanche sur une victoire de Sergio Perez. Il y a eu des heureux, des moins heureux...et des frayeurs.
Si on peut au moins retenir quelque chose de positif de ce Grand Prix d'Azerbaïdjan, avare en rebondissements, c'est que la course au titre n'est pas encore pliée d'avance.
Sergio Perez n'est plus qu'à six points de son équipier Max Verstappen. Vu la domination de la Red Bull, on a bien droit à une liberté entre les deux hommes et c'est tant mieux ! Sinon, autant dire qu'il faudra un miracle pour que les choses changent.
La concurrence a énormément de retard, mais il y a du mieux chez Ferrari : Charles Leclerc a fait un superbe Grand Prix, avec ses armes, pour finir sur le podium. Et la lutte entre Mercedes, Ferrari et Aston Martin s'annonce passionnante !
Mais on a connu un énorme déception : Alpine est vraiment hors du coup. Pas pour les podiums : pour les points ! Ni Esteban Ocon ni le malheureux Pierre Gasly n'étaient en mesure d'aller accrocher le Top 10. Le camp tricolore doit certainement se poser des questions quant au travail qui doit être fait pour ne pas sombrer au classement.
Comme un symbole, cet attroupement de photographes dans la voie des stands, au moment même ou Esteban Ocon effectuait son unique passage, aurait pu d'avantage rendre le week-end des Bleus dramatique...et on se demande ce qui est passé par la tête de la FIA pour les conduire dans cette situation dangereuse.
