Grand Prix de Miami : Max Verstappen s'impose après une incroyable remontada, nouveau doublé pour Red Bull


On a droit à un beau départ de Pérez, qui prend d’emblée une petite avance sur ses poursuivants directs. Son coéquipier Verstappen a perdu une position à l’extinction des feux. Gasly a gagné une position, tout comme Russell et Leclerc. Magnussen est le grand perdant, ayant perdu quatre places et dégringolant à la 8e position. Oscar Piastri a également réalisé un très bon départ, se hissant jusqu’à la 14e position.
À l’arrière, Logan Sargeant passe par la voie des stands dès le 3e tour, après avoir subi des dommages sur son aileron avant. Lando Norris et Nyck de Vries se sont touchés au départ, mais sans conséquences. Lewis Hamilton a également été heurté, et s’inquiète de dommages sur sa voiture, alors que son ingénieur lui assure que tout va bien.
L’insolente vitesse de Max Verstappen
De son côté, le champion du monde en titre enchaîne les tours les plus rapides et est remonté jusqu’à la 5e position, bénéficiant de la vitesse incomparable de la Red Bull, imbattable lorsque le DRS est enclenché. Il a ainsi pris l’avantage en toute facilité sur Leclerc, Magnussen et Russell. Sa prochaine victime, Pierre Gasly, flanchera bien vite, et sera d’ailleurs dépassé par Russell également.
Alors que son coéquipier remonte la grille avec une rapidité insolente, Sergio Pérez semble hausser le rythme et creuse légèrement l’écart avec Alonso, à 2,8 secondes au 12e tour. Notons en outre que le Hollandais est sur pneus durs, alors que les trois premiers sont en medium. Pendant ce temps, dans le milieu de peloton, Charles Leclerc a bien du mal à dépasser la Haas de Magnussen. Un aveu de faiblesse de Ferrari ?
Pour enfoncer le clou, Verstappen dépasse en toute tranquillité Carlos Sainz et est désormais sur le podium. Le tour suivant, il prend la position d’Alonso et se trouve donc directement derrière son coéquipier. C’est une vraie promenade de santé pour le pilote Red Bull. « Mon instinct me dit que ce sera une course très plate », avait dit Russell quelques minutes plus tôt à la radio…
Au tour 18, de plus en plus de pilotes passent par les stands : c’est notamment le cas de Charles Leclerc et George Russell, qui optent pour les durs. Auraient-ils été inspirés par Verstappen ? Mauvaise nouvelle pour le Monégasque : il sort derrière Magnussen, en 15e position, et se retrouve donc à l’arrière d’un long train DRS.
À l’avant, le Hollandais semble imparable et réduit l’écart avec son coéquipier : il n’est désormais qu’à 1,4 seconde du Mexicain. Lorsque ce dernier rentre au stand, Verstappen en profite pour devenir le leader de la course. Carlos Sainz a bloqué les roues à l’entrée des stands et a donc raté son freinage. Il fait donc l'objet d'une enquête pour excès de vitesse dans la pitlane. Il écopera d’une pénalité de 5 secondes. Alonso passera finalement par les stands au tour 25, chaussant les durs comme le reste de la grille, et ressort 5e, derrière Sainz.
Lutte interne chez Red Bull
Au tour 28, l’écart entre Verstappen et Perez s’élève à… 16,6 secondes. Mais le Hollandais doit encore passer par les stands. Tout comme Esteban Ocon, qui est alors en 3e position, juste avant que ne le dépasse l’Aston Martin de son ex-coéquipier. Pendant ce temps, et alors que la course prend un rythme bien monotone, Leclerc se plaint des soubresauts de sa monoplace. De son côté, George Russell ne réalise pas une mauvaise course : il a passé son coéquipier après un ordre de son équipe en ce sens, ainsi qu’Esteban Ocon, et se lance à la chasse de Carlos Sainz et de la 4e place. Il le dépassera au tour 38 avec une grande facilité. Les Ferrari semblent souffrir : un peu plus loin, les choses ne s’arrangent pas non plus pour Leclerc, en lutte avec Magnussen, qui le maintient derrière lui, juste en dehors des points. Une danse de dépassements s’enclenche entre les deux pilotes. Le Monégasque en sortira finalement vainqueur, mais au prix de précieuses secondes perdues.
À treize tours de l’arrivée, Verstappen dispose d’une avance de plus de 18 secondes sur son coéquipier, mais il n’est toujours pas passé par les stands. Il rentre finalement au tour 46 et passe en mediums. Il ressort tout juste derrière son coéquipier, à 1,2 seconde. Le Mexicain devra tenir 11 tours s’il veut gagner cette course : cela s’annonce compliqué, le Hollandais étant survolté. On a alors droit à une belle petite lutte interne chez Red Bull – le temps de quelques secondes, soyons réalistes –Verstappen passant bien vite Pérez, bénéficiant une fois de plus du DRS. Les positions s’échangent, et le second pilote Red Bull devient désormais le chasseur pour les derniers tours.
De son côté, Leclerc améliore enfin sa position de départ et prend l’ascendant sur Gasly pour se positionner 6e, juste derrière son coéquipier. Lewis Hamilton dépasse également le Français, qui semble en difficulté. Le septuple champion du monde se lance alors à la poursuite du Monégasque, le passant 2 tours plus tard et donnant un nouveau souffle à cette fin de course. Pas d’amélioration finalement pour l’enfant chéri de Ferrari.
Après une domination sans égal, Max Verstappen passe le drapeau à damiers et remporte ainsi ce Grand Prix de Miami devant son coéquipier Sergio Pérez. Fernando Alonso monte une fois de plus sur le podium.
Le classement du Grand Prix de Miami
N° | Pilote | Equipe | Temps | Ecart | Tours |
---|---|---|---|---|---|
1 | Verstappen | Oracle Red Bull Racing | 1:27:38.241 | 57 | |
2 | Perez | Oracle Red Bull Racing | +5.384s | 57 | |
3 | Alonso | Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team | +26.305s | 57 | |
4 | Russell | Mercedes-AMG Petronas Motorsport | +33.229s | 57 | |
5 | Sainz | Scuderia Ferrari | +42.511s | 57 | |
6 | Hamilton | Mercedes-AMG Petronas Motorsport | +51.249s | 57 | |
7 | Leclerc | Scuderia Ferrari | +52.988s | 57 | |
8 | Gasly | BWT Alpine F1 Team | +55.670s | 57 | |
9 | Ocon | BWT Alpine F1 Team | +58.123s | 57 | |
10 | Magnussen | MoneyGram Haas F1 Team | +62.945s | 57 | |
11 | Tsunoda | Scuderia AlphaTauri | +64.309s | 57 | |
12 | Stroll | Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team | +64.754s | 57 | |
13 | Bottas | Alfa Romeo F1 Team Stake | +71.637s | 57 | |
14 | Albon | Williams Racing | +72.861s | 57 | |
15 | Hülkenberg | MoneyGram Haas F1 Team | +74.950s | 57 | |
16 | Guanyu | Alfa Romeo F1 Team Stake | +78.440s | 57 | |
17 | Norris | McLaren F1 Team | +87.717s | 57 | |
18 | De Vries | Scuderia AlphaTauri | +88.949s | 57 | |
19 | Piastri | McLaren F1 Team | +1 tour | 56 | |
20 | Sargeant | Williams Racing | +1 tour | 56 |