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La réduction de la zone de DRS ne séduit ni les fans, ni les pilotes

F1. Les courses de Miami et Bakou ont été particulièrement pauvres en dépassements. Cela intervient après la décision de la FIA de réduire les zones de DRS. Ce choix a fait réagir les pilotes, notamment George Russell, directeur de la GPDA.

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George Russell est devenu directeur de la GPDA après le départ de Romain Grosjean.
© Mercedes / George Russell est devenu directeur de la GPDA après le départ de Romain Grosjean.

Cette saison, la grille connait un débat. En début de saison, la FIA a décidé de faire des modifications sur les zones de DRS des cinq premières courses de la saison, qui va sûrement être répété lors d'autres Grand Prix. L'objectif de ce changement était de rendre les dépassements plus simples ou plus difficiles en fonction des circuits.

Des courses plus qu'ennuyantes

Mais cette mesure n'a pas plu à tout le monde. A Bakou et à Miami, les zones ont été raccourcies dans le but de rendre les dépassements plus compliqués que les années précédentes, où la FIA a jugé qu'ils étaient trop simples. Mais cette année, les Grand Prix de Bakou et de Miami ont été très pauvres en dépassements et plus généralement en action. La faute à cette réduction de la zone de DRS.

George Russell, le directeur de la GPDA (Association des pilotes), a lui aussi réagi à ces courses ennuyantes avec la réduction du DRS. « Je comprends le point de vue de la FIA, que ce n'est pas aussi simple de tout changer en une nuit. Mais il y a d'autres critères à prendre en compte. », a déclaré le pilote Mercedes. Les deux Grand Prix avaient été particulièrement pauvres en dépassements, les pilotes sont souvent restés coincés derrière la personne qu'ils chassaient.

Un sentiment collectif

George Russell rapporte qu'il n'est pas le seul à penser cela. A la suite de ces Grand Prix, pilotes comme directeurs d'équipe ont émis des critiques à la direction. Au GPDA, les retours étaient les mêmes : « Tous les 20 pilotes sont venus à la conclusion qu'on préférait avoir des dépassements trop simples que trop difficiles. », a déclaré George Russell.

L'intérêt du sport est une des raisons pour lesquelles les pilotes pensent que les dépassements devraient être trop simples plutôt que trop difficiles. « Avoir une course avec des dépassements trop simples la rend plus excitante. Alors que si les dépassements sont trop difficiles, la course sera ennuyante. », a rajouté le pilote Mercedes. C'est ce qui semble s'être passé lors des week-ends de Bakou et Miami.

Les voitures aussi mises en cause

Au lendemain du Grand Prix de Bakou, Charles Leclerc rejoignait George Russell dans ses déclarations. Les monoplaces ne sont encore qu'au début de la nouvelle ère et les voitures ne sont pas encore parfaites. « Je pense que les voitures ont toujours du mal à se suivre. C'est mieux que l'ancienne génération de monoplace, mais toujours pas assez pour réduire le DRS », déclarait le pilote monégasque.

La nouvelle règlementation n'a pas aussi bien fonctionné qu'espérer. Les nouveaux fonds plats ont eu leur effet, mais pas suffisamment. La trainée est toujours élevée et ne permet pas de se suivre dans de bonnes conditions dans les virages. De ce fait, en arrivant sur les lignes droites, les monoplaces sont toujours à une trop grande distance pour pouvoir dépasser si les zones de DRS sont trop courtes.

Carlos Sainz a tenu la même position que son coéquipier. La nouvelle règlementation avait pour but de mieux se suivre dans les virages. Cet objectif a été réalisé puisque les voitures parviennent à mieux rester au contact. Cependant, elle ne l'est pas encore pour permettre une réduction de la zone de DRS. « Je pense qu'on est biaisé en fonction de l'équipe dans laquelle on est. [...] Mais si on met ça de côté, compte tenu de la difficulté à se suivre, il faudrait au moins ne pas réduire lés zones », a affirmé le pilote Ferrari.

Max Verstappen a aussi remis en cause les voitures dans cette problématique. Le double champion du monde en titre se demande si le poids des monoplaces ne sont pas la cause de ce manque de vitesse en ligne droite. Les monoplaces de 2023 font partie des voitures les plus lourdes de l'histoire de la F1. « Est-ce que les voitures sont trop lourdes, ou les zones de DRS trop courtes ? Je pense que c'est une combinaison des deux. Les monoplaces sont probablement trop lourdes », affirmaient le champion du monde néerlandais.

Les nouveaux pneumatiques apportés par Pirelli participent aussi à la difficulté aérodynamique des monoplaces 2023. Tout d'abord, le poids de ceux-ci a augmenté de 1,5 kilo. Une masse conséquente qui ajoute encore un peu plus de poids à des voitures qui cherchaient pourtant à en perdre. Ces nouveaux pneus avaient pour but de garder la température relativement basse à l'intérieur de la carcasse et en surface par rapport aux anciens. Cependant, les pneumatiques continuent de surchauffer rapidement et ne tiennent pas autant que prévu. Alors les monoplaces ont toujours du mal à se suivre.

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