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Grand Prix de Monaco : Retour sur 6 faits marquants historiques

Avec ses routes sinueuses entre les rues de la principauté et une histoire presque séculaire, le Grand Prix de Monaco a été le théâtre de nombreux événements qui ont marqué le sport automobile au fil des ans.
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La Lotus de Graham Hill en 1968.
© Lotus / La Lotus de Graham Hill en 1968.

Une grille de départ tirée au sort



On remonte à loin, très loin pour ce premier fait marquant : ni plus ni moins le tout premier Grand Prix de Monaco. Déjà lors de l’édition de 1929, un événement très particulier a eu lieu : la grille de départ était composée de seize pilotes… tirés au sort. Autre curiosité : c’est le prince Pierre de Polignac, membre de la famille princière monégasque, qui a inauguré le Grand Prix en y parcourant le tout premier tour à bord d'une Torpedo Voisin conduite par le directeur de course, Charles Faroux. La première course sera remportée par le Britannique William Grover-Williams avec une Bugatti 35B. On est encore loin des Formule 1 à ce stade…

Le maître de Monaco, Graham Hill



À l’occasion du 60e anniversaire de la première des cinq victoires de Graham Hill, revenons sur cette série impressionnante qui lui a valu le surnom de « Mr. Monaco », bien avant Nico Rosberg et ses trois victoires en 2014, 2015 et 2016. Le Britannique y a raflé sa première victoire en 1963, après avoir déchanté l’année précédente à cause d’une panne moteur dans les 10 derniers tours, à l’avantage de son rival Bruce McLaren. Malgré cette déconvenue, Hill a remporté en 1962 son premier titre de champion du monde.

Il a réitéré l’exploit à Monaco les deux années suivantes, alignant donc trois victoires consécutives. Mais les années 66 et 67 lui seront moins clémentes, terminant respectivement troisième puis deuxième. Il faudra attendre 1968 pour voire le maître de Monaco remonter sur son trône, et remporter son deuxième titre de champion du monde. L’année suivante marque sa cinquième et dernière victoire dans la principauté. La saison 1969 se terminera toutefois mal pour le Britannique, qui a été éjecté de sa monoplace après une crevaison, lui fracturant les deux jambes. Il reviendra en 1970, mais ne marquera que 7 points après être passé de Lotus à Rob Walker Racing Team.

La McLaren de Senna « trop large » pour Mansell



En 1992, après un début de saison sur des chapeaux de roue, le Britannique Nigel Mansell verra le vent tourner lors du Grand Prix de Monaco. Pourtant parti en pole à bord de sa Williams-Renault, il ressent une crevaison à quelques tours de l'arrivée et décide de faire un arrêt aux stands. Lorsqu'il reprend la piste, il se retrouve en deuxième position derrière Ayrton Senna. Malgré la compétitivité de sa propre voiture, Mansell ne parvient pas à dépasser le Brésilien dans les rues étroites de Monaco, ce dernier remportant ainsi sa cinquième victoire dans la principauté – et atteignant le record de Graham Hill. Après la course, malgré la déception, Mansell plaisante en déclarant que la McLaren-Honda de Senna était tout simplement trop large pour qu'il puisse trouver une ouverture. L’année suivante, le Brésilien bat le record de Hill en remportant sa sixième victoire à Monaco, devant le fils du pilote britannique, Damon Hill, présent lui aussi sur le podium.

Un Grand Prix de Monaco 1994 douloureux



Organisé deux semaines après les tragiques accidents qui ont pris les vies de Roland Ratzenberger et d’Ayrton Senna à Imola, chaque pilote participant à la course de 1994 a rendu hommage à leur mémoire sur la grille de départ, où les drapeaux brésilien et autrichien ont été peints devant la première ligne. Durant les premiers essais, les soufflent se retiennent lorsque l’Autrichien Karl Wendlinger perd le contrôle de sa Sauber à la sortie du tunnel, le point le plus rapide du circuit. Il subit un grave traumatisme crânien et reste plusieurs semaines dans le coma avant de revenir à la compétition. C’est dans cette ambiance douloureuse que Michael Schumacher réalise sa première pole position et remporte sa première victoire à Monaco.

Le diamant perdu sur les Jaguar de Christian Klien en 2004



Afin d'assurer la promotion du film américain Ocean'12 avec un casting de 12 stars de cinéma hors du commun, les producteurs décident de s'associer avec Steinmetz, un joaillier, qui placera sur chaque museau des Jaguar verte de l'époque un diamant de 59.6 carats - estimés à plus de 200.000€ chacun. Malheureusement la course se terminera dès le 1er tour pour Christian Klien. Au virage du Grand Hôtel, le pilote autrichien tape le rail et perd sa direction et ira s'empaler à faible allure dans le mur de pneu extérieur. Le diamant posé sur le museau de sa F1 n'a jamais été retrouvé.

La deuxième Jaguar, pilotée par David Coulthard, abandonnement également, au 12e tour sans pour autant casser son museau et pourra ainsi rentrer en un seul morceau avec le fameux diamant intact. A ce jour, ce diamant perdu n'a jamais été retrouvé.

Des événements surprenants lors du GP de Monaco 2006



Pour terminer sur une note plus joyeuse, ou moins dramatique plutôt, souvenons-nous des événements assez improbables lors du week-end de Grand Prix de Monaco 2006. Les surprises se sont invitées à la fête lorsque Michael Schumacher a décidé en bonne âme et conscience de partir à la faute à la fin des qualifications, après avoir arraché la pole. Son but : saboter le tour de son rival Fernando Alonso. Mal lui en a pris, puisque l’Allemand sera finalement rétrogradé à la dernière place de la grille. Il finira la course en cinquième position, bien derrière le vainqueur… Fernando Alonso. Est-ce le karma ?

Autre surprise sur le podium : David Coulthard remporte le premier podium de l’histoire de Red Bull Racing. Pour l’occasion, il décide d’aller chercher son trophée vêtu d’une cape de Superman, son équipe Red Bull assurant ce week-end-là la promotion du film Superman Returns.

Rappelons par ailleurs que dans l’esprit de certains fans, Sergio Pérez aurait lui aussi fait le kamikaze lors des qualifications à Monaco l’an dernier pour sécuriser sa place sur la grille, bien qu’il soit parti finalement troisième. Le Mexicain a depuis démenti les rumeurs. Rendez-vous ce week-end, dès les essais libres à 13h30 vendredi, pour voir si le Grand Prix de cette année nous réserve autant de surprises.

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