Pourquoi les premiers essais libres n'ont plus lieu le jeudi au Grand Prix de Monaco ?
Jusqu'à l'année dernière, la première et la deuxième séance d'essais libres avaient lieu le jeudi. Les pilotes bénéficiaient d'une journée de repos le vendredi. Ce ne sera plus le cas cette année !
Rédigé
pPar
Mathis Levy-Marhin
Le 25/05 à 15:09
La Formule 1 retourne dans les rues de Monaco pour son événement, présent au calendrier sans discontinuité depuis 1955, après une pause forcée due à l'annulation du Grand Prix d'Émilie-Romagne le week-end dernier.
Avant les changements intervenus l'année dernière, les pilotes s'attaquaient aux difficiles virages de la principauté le jeudi, avant de prendre un jour de repos le vendredi. Mais cette tradition n'existe plus, l'horaire commun vendredi-samedi-dimanche étant fermement en place. Qu'est-ce qui a changé ?
Le Grand Prix de Monaco coïncide traditionnellement avec le jour férié monégasque de l'Ascension. Le jour férié tombe le vendredi de l'événement et la F1 a donc historiquement interrompu ses opérations pour marquer la journée, permettant au trafic local de passer dans les rues de la principauté avec une relative facilité, tandis que les entreprises locales ont pu profiter de la pause pour se réapprovisionner avant ce qui s'annonçait une période de week-end mouvementée.
Mais pour 2022, la F1 a pris la décision de supprimer la journée de pause et de revenir à un calendrier de week-end de trois jours plus familier.
Ces dernières années, la F1 a accueilli un nombre croissant de courses et aurait visité un nombre record de 24 sites cette année si la Chine et Imola avaient été maintenues au calendrier. Ce calendrier agressif impose des programmes intenses, ce qui met à rude épreuve le personnel de l'ensemble du paddock.
Par exemple, si le calendrier traditionnel de Monaco avait été utilisé cette année, Imola n'ayant pas été annulé, les séances de presse des pilotes auraient eu lieu le mercredi, ce qui aurait donné au personnel seulement deux jours entre la fin de la course italienne et le début du week-end monégasque. Une situation tout à fait intenable.
La course de l'année dernière était la deuxième étape d'un programme double avec l'Espagne - un événement qui marquait seulement la troisième fois dans l'histoire de la F1 que le Grand Prix de Monaco suivait directement une autre course [après 2010 et 2011].
La pause du vendredi donne aux acteurs du championnat un peu de répit dans ce programme éreintant. Mais l'alourdissement du calendrier actuel et des futurs calendriers ne permettront plus au paddock de bénéficier d'un jour off sur le Rocher.
Avant les changements intervenus l'année dernière, les pilotes s'attaquaient aux difficiles virages de la principauté le jeudi, avant de prendre un jour de repos le vendredi. Mais cette tradition n'existe plus, l'horaire commun vendredi-samedi-dimanche étant fermement en place. Qu'est-ce qui a changé ?
Le jour de l'Ascension
Le Grand Prix de Monaco coïncide traditionnellement avec le jour férié monégasque de l'Ascension. Le jour férié tombe le vendredi de l'événement et la F1 a donc historiquement interrompu ses opérations pour marquer la journée, permettant au trafic local de passer dans les rues de la principauté avec une relative facilité, tandis que les entreprises locales ont pu profiter de la pause pour se réapprovisionner avant ce qui s'annonçait une période de week-end mouvementée.
Mais pour 2022, la F1 a pris la décision de supprimer la journée de pause et de revenir à un calendrier de week-end de trois jours plus familier.
Pourquoi la F1 a-t-elle modifié son programme ?
Ces dernières années, la F1 a accueilli un nombre croissant de courses et aurait visité un nombre record de 24 sites cette année si la Chine et Imola avaient été maintenues au calendrier. Ce calendrier agressif impose des programmes intenses, ce qui met à rude épreuve le personnel de l'ensemble du paddock.
Par exemple, si le calendrier traditionnel de Monaco avait été utilisé cette année, Imola n'ayant pas été annulé, les séances de presse des pilotes auraient eu lieu le mercredi, ce qui aurait donné au personnel seulement deux jours entre la fin de la course italienne et le début du week-end monégasque. Une situation tout à fait intenable.
La course de l'année dernière était la deuxième étape d'un programme double avec l'Espagne - un événement qui marquait seulement la troisième fois dans l'histoire de la F1 que le Grand Prix de Monaco suivait directement une autre course [après 2010 et 2011].
La pause du vendredi donne aux acteurs du championnat un peu de répit dans ce programme éreintant. Mais l'alourdissement du calendrier actuel et des futurs calendriers ne permettront plus au paddock de bénéficier d'un jour off sur le Rocher.