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Scanner la tête des pilotes en 3D pour adapter les casques de F1

F1. Les casques sont devenus des pièces d'orfèvrerie en Formule 1 et dans le sport automobile en général. Chaque détail est réfléchi et les entreprises spécialisées sont toujours plus attentives au confort. Un casque est complexe à réaliser, d'autant plus qu'il doit se soumettre aux désirs des pilotes. Ils sont même désormais fabriqués en fonction de la tête de chaque pilotes.
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Les casques de Lewis Hamilton comme de nombreux autres pilotes sont faits par Bell Helmet
© Motors Inside - Alexis Perrin / Les casques de Lewis Hamilton comme de nombreux autres pilotes sont faits par Bell Helmet
En Formule 1, les casques sont des pièces qui peuvent paraître banales. Pourtant, certaines personnes pensent, réfléchissent et conçoivent chaque détail qui constitue cet élément de sécurité. Rien n'est laissé au hasard. Les pilotes doivent être mis dans les conditions optimales. C'est pour cela que les casques sont désormais conçus sur-mesure.

Des casques conçus sur-mesure



Le processus est plutôt long et passe par différentes étapes. Plusieurs dizaines de personnes sont également mobilisées pour fabriquer un casque sur-mesure. Un procédé complexe qui est réservé à certaines entreprises, qui veillent au confort des pilotes.

« Pour faire un casque sur-mesure, on fait un scan 3D de la tête du pilote. Ca permet d'avoir le casque comme une pantoufle. Tu le mets sur ta tête et tu n'as pas de pression. Il est fait pour être confort à tous les niveaux. Un pilote adulte ne change pas de forme de tête, sauf s'il prend du poids. », déclare Michaël Aumento, manager de l'entreprise Bell lors de notre interview exclusive réalisée dans leur atelier.

Un scanner portatif peut être utilisé en supplément lorsqu'il s'agit de faire un modèle de démonstration à un potentiel pilote intéressé par les casques Bell. Dans ce cas, le scan peut se faire à l'hôtel par exemple. Le jour où le pilote signe avec Bell Helmet un contrat, il aura le droit à un scran plus poussé avec une machine bien plus grosse.

La participation des ingénieurs



A la suite de ce scan 3D de la tête du pilote, c'est l'intérieur du casque qui est passé au crible pour décider des différents éléments à changer ou non. La partie qui prend le plus de temps à choisir, c'est la mousse protectrice. C'est ce qui permet au pilote de se sentir bien dans le casque et de ne pas taper contre les parties dures du casque.

« On travaille avec les ingénieurs pour savoir si on met une mousse d'épaisseur de trois, cinq, six ou neuf millimètres. On peut jouer avec tous ces types. Quand une mousse d'épaisseur de six millimètres est compressée, elle descend à trois millimètres. », explique le manager de Bell.

Il est donc important de trouver la bonne épaisseur de mousse en fonction des pilotes. Elle ne sera pas forcément de la même épaisseur pour tous les pilotes. Michael Aumento préfère travailler avec des mousses épaisses, pour laisser le pilote bien dans son casque.

« Mais je travaille plus dans le confort. Je mets souvent un peu plus de mousse pour qu'elle soit uniforme. Je veux que le pilote ne ressente pas la partie dure du casque. », déclare Michael Aumento.

La customisation également sur-mesure



La customisation du casque fait également partie des discussions lors de la conception d'un casque sur-mesure. Le design est choisi par le pilote, mais la peinture est bien laissée au fabricant de la pièce. Parfois, certains pilotes choisissent de le confier à un peintre professionnel, mais ce qui peut réduire le confort et la performance.

« En nous le laissant, on gère un peu mieux le poids. Pour nous, le poids de la peinture est très important. Je préfère avoir un casque avec 50 grammes de peinture plutôt que 100. Certains peintres s'en moquent puisqu'ils veulent que leur casque soit beau. », explique le manager de Bell.

Un poids supplémentaire qui peut être évité puisqu'il ne servira pas à mieux protéger le pilote, ou avoir une meilleure performance sur la voiture.

« Le casque plus lourd n'apportera pas plus de sécurité finalement. Alors 50 grammes d'économisés sur la tête d'un pilote en course, ça change. », conclue Michael Aumento.

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