Alonso chez Red Bull : ça a failli arriver
Le patron de l'écurie Red Bull, Christian Horner a rappelé que Fernando Alonso avait "raté l'occasion" de rejoindre l'écurie autrichienne, deux ans avant qu'elle ne remporte le championnat.
Rédigé
pPar
Mathis Levy-Marhin
Le 09/06 à 16:47, archivé
Après avoir mis fin au règne de Michael Schumacher en remportant le titre mondial en 2005, puis en 2006, Alonso était une valeur sûre de la Formule 1 au milieu des années 2000.
Red Bull a tenté de recruter l'Espagnol pendant sa saison acrimonieuse avec McLaren, lorsqu'il est devenu évident que cette relation (surtout avec Lewis Hamilton) n'allait pas durer. Mais Alonso, qui souhaitait rejoindre Ferrari, voulait un contrat d'un an alors que Red Bull souhaitait lui proposer un engagement plus long.
Les négociations ont donc échoué avant que l'équipe d'Alonso n'approche Red Bull deux ans plus tard, tandis que Horner se souvient d'une autre discussion « à l'arrière d'une Alfa Romeo » quelques années plus tard.
La première série de discussions était la plus sérieuse. Horner estime que l'Espagnol a « raté l'occasion » puisque Red Bull a remporté quatre titres mondiaux entre 2010 et 2013.
« Nous étions très proches », assure Horner. « Je suis allé voir son agence de représentation à la fin de l'année 2008 pour [le signer] pour les saisons 2009 et 2010, nous lui avons proposé un contrat de deux ans. Il ne voulait signer que pour une saison, mais la position de Red Bull et de M. Mateschitz était deux ans ou rien, et il ne s'est pas engagé. »
« Cependant, au milieu de l'année 2009, on m'a contacté pour me dire qu'il pourrait rejoindre l'équipe l'année suivante parce que nous allions gagner le prochain championnat du monde avec cette voiture. »
Horner a également révélé qu'il avait eu une discussion avec l'ancien pilote Renault « à l'arrière d'une Alfa Romeo à l'aéroport de Spa » en « 2011 ou 2012 », avant d'assurer que « la négociation la plus sérieuse a été la première ».
Si Alonso avait rejoint Red Bull en 2008, il est probable qu'il ait pu accrocher quelques podiums. En 2009, Red Bull était à la lutte avec les BrawnGP, où l'écurie a réalisé sa meilleure saison avec 6 victoires. Puis vint 2010, quand Sebastian Vettel a remporté le titre mondial et offert, avec Mark Webber, le premier titre des constructeurs à Red Bull. L'Allemand en a remporté trois supplémentaires entre 2011 et 2013.
Au cours de la même période, de 2008 à 2013, Alonso a remporté deux courses avec Renault et a été mêlé à l'épisode du Crashgate à Singapour, avant de rejoindre Ferrari où il a terminé trois fois deuxième derrière Vettel.
Il a été dit à plusieurs reprises qu'Alonso avait la réputation de faire de mauvais choix de carrière en Formule 1. Selon l'ancien patron de l'écurie de F1 Eddie Jordan, Alonso aurait pu remporter « quatre, six ou peut-être même huit » titres mondiaux s'il avait simplement « mieux choisi ses équipes ».
Le Taureau des Asturies a répondu que « sur [s]es 20 années passées en Formule 1, [il n'a] connu que quatre années frustrantes dans une McLaren-Honda qui n'était pas compétitive ».
« Mais depuis 16 ans, je me bats pour des podiums et des victoires, ce qui est tout à fait unique. » En avant d'ajouter : « J'ai parfois l'impression, de l'extérieur, que les gens sont un peu désolés de mes changements de carrière [mais] les faits ne me donnent pas cette impression. »
Red Bull a tenté de recruter l'Espagnol pendant sa saison acrimonieuse avec McLaren, lorsqu'il est devenu évident que cette relation (surtout avec Lewis Hamilton) n'allait pas durer. Mais Alonso, qui souhaitait rejoindre Ferrari, voulait un contrat d'un an alors que Red Bull souhaitait lui proposer un engagement plus long.
Les négociations ont donc échoué avant que l'équipe d'Alonso n'approche Red Bull deux ans plus tard, tandis que Horner se souvient d'une autre discussion « à l'arrière d'une Alfa Romeo » quelques années plus tard.
Une discussion à l'arrière d'une Alfa Romeo
La première série de discussions était la plus sérieuse. Horner estime que l'Espagnol a « raté l'occasion » puisque Red Bull a remporté quatre titres mondiaux entre 2010 et 2013.
« Nous étions très proches », assure Horner. « Je suis allé voir son agence de représentation à la fin de l'année 2008 pour [le signer] pour les saisons 2009 et 2010, nous lui avons proposé un contrat de deux ans. Il ne voulait signer que pour une saison, mais la position de Red Bull et de M. Mateschitz était deux ans ou rien, et il ne s'est pas engagé. »
« Cependant, au milieu de l'année 2009, on m'a contacté pour me dire qu'il pourrait rejoindre l'équipe l'année suivante parce que nous allions gagner le prochain championnat du monde avec cette voiture. »
Horner a également révélé qu'il avait eu une discussion avec l'ancien pilote Renault « à l'arrière d'une Alfa Romeo à l'aéroport de Spa » en « 2011 ou 2012 », avant d'assurer que « la négociation la plus sérieuse a été la première ».
Des mauvais choix d'équipes, selon Eddie Jordan
Si Alonso avait rejoint Red Bull en 2008, il est probable qu'il ait pu accrocher quelques podiums. En 2009, Red Bull était à la lutte avec les BrawnGP, où l'écurie a réalisé sa meilleure saison avec 6 victoires. Puis vint 2010, quand Sebastian Vettel a remporté le titre mondial et offert, avec Mark Webber, le premier titre des constructeurs à Red Bull. L'Allemand en a remporté trois supplémentaires entre 2011 et 2013.
Au cours de la même période, de 2008 à 2013, Alonso a remporté deux courses avec Renault et a été mêlé à l'épisode du Crashgate à Singapour, avant de rejoindre Ferrari où il a terminé trois fois deuxième derrière Vettel.
Il a été dit à plusieurs reprises qu'Alonso avait la réputation de faire de mauvais choix de carrière en Formule 1. Selon l'ancien patron de l'écurie de F1 Eddie Jordan, Alonso aurait pu remporter « quatre, six ou peut-être même huit » titres mondiaux s'il avait simplement « mieux choisi ses équipes ».
Le Taureau des Asturies a répondu que « sur [s]es 20 années passées en Formule 1, [il n'a] connu que quatre années frustrantes dans une McLaren-Honda qui n'était pas compétitive ».
« Mais depuis 16 ans, je me bats pour des podiums et des victoires, ce qui est tout à fait unique. » En avant d'ajouter : « J'ai parfois l'impression, de l'extérieur, que les gens sont un peu désolés de mes changements de carrière [mais] les faits ne me donnent pas cette impression. »
