McLaren perd son appel contre la pénalité de Lando Norris au Canada
L'écurie de Woking avait fait appel de la pénalité de 5 secondes de Lando Norris pour "comportement antisportif" lors du Grand Prix du Canada. Elle n'a pas obtenu gain de cause.


Vendredi, au Grand Prix d'Autriche, McLaren a déposé une requête de "droit de révision" concernant la décision des commissaires d'infliger une sanction à Lando Norris pour ce qui a été qualifié de "comportement antisportif" lors du Grand Prix du Canada.
Après l'incident provoqué par George Russell, entraînant l'intervention de la voiture de sécurité en raison de débris sur la piste suite à sa collision contre le mur, McLaren a donné l'ordre à Oscar Piastri et à Norris de rentrer aux stands pour changer de pneus. Ce dernier a été accusé d'avoir intentionnellement ralenti pour créer un écart suffisant et permettre une double entrée aux stands. Il a écope d'une sanction de 5 secondes.
Dans sa contestation, McLaren a notamment évoqué des discussions qui ont suivi le Grand Prix de Monaco 2019 lors de la réunion des directeurs d'équipe au Canada en 2019, qui ont conduit à la conclusion que ce type d'action était acceptable. L'équipe a également apporté des preuves vidéo, audio, GPS et chronométriques de huit différentes situations où des voitures ont créé un écart qui aurait eu un impact négatif sur un concurrent et n'auraient prétendument pas été sanctionnées. Enfin, McLaren affirme qu'Alex Albon n'avait prétendument pas perdu de position suite au mouvement de Lando Norris.
Les commissaires de la FIA ont rendu leur décision ce dimanche en début d'après-midi et ont toutefois rejeté l'appel de McLaren, déclarant que leurs points soulevés n'étaient pas pertinents.